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Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris

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Matthew J. Inwood

district 4
Matthew J. Inwood


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Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Vide
MessageSujet: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyDim 15 Juil - 18:58

Matthew avait plus qu'envie de retourner voir l'océan, une fois de plus. Passer ses heures là bas pour son propre bien... Et peut-être d'autant plus maintenant que c'était là où il avait rencontré Iris, Gagnante d'une édition des Hunger Games. Là où personne ne lui avait adressé la parole, Iris l'avait fait. Et bien que leur rencontre a été sous le signe de la démence et des idées mal fondées, ils avaient pût se rattraper en discutant de pas mal de choses. En réalité, il faisait beaucoup de signes, ou encore de sons, mais n'avait pas énormément parlé. Pour autant, il avait remarquer adorer son timbre de voix et ne se forçait donc pas le moins du monde à l'écouter parler de sa passion pour le dessin, par exemple. Mais même si il n'avait pas beaucoup laisser sa voix transparaitre, c'était déjà beaucoup plus que ces dernières années, n'ayant même plus une simple petite conversation avec sa mère depuis bien longtemps déjà. Mais la raison pour laquelle il n'était actuellement pas à l'océan alors que c'était spontanément ce qu'il aurait fait était toute simple : Sa mère lui avait ordonné d'aller acheter un morceau de pain pour le repas de ce soir. Lui n'en voyait pas l'utilité, n'étant pas un grand fan de pain, mais on ne fait pas le difficile n'est ce pas ? Encore moins si c'était pour se prendre les foudres de sa mère derrière. Certes, il avait vingt neuf ans et pourrait, depuis bien longtemps, s'assumer tout seul, avec l'argent qu'il se faisait à la pêche. Les dettes de sa famille avaient étaient remboursés depuis quelques années et maintenant, ils vivaient plutôt correctement. Mais même si il détestait sa mère, il savait qu'elle ne le laisserait jamais partir. Ou encore, tout bêtement, qu'elle ne saurait s'assumer seule. Avoir des connaissances, c'est bien. Passer son temps à discuter aussi. Mais hormis ça, que faisait-elle ? Rien. C'était une des raisons aussi de pourquoi Matthew avait commencer à juger la parole comme étant superflue : Il préférait agir, savoir faire et être utile que discuter pour ne rien dire, tous les jours, toujours de la même chose. Il ne savait pas comment elle n'arrivait pas à se lasser de ça, d'ailleurs.
Le jeune homme était donc arrivé dans la boulangerie, où il était déjà connu. Il n'eut pas besoin de parler pour que la gentille dame d'une soixantaine d'années ne lui donne un morceau de pain. Donnant ce qu'il fallait pour que le deal soit accepté, il repartit sans un son de plus, reprenant la grande route pour rentrer chez lui. Des cernes étaient énormes sous ses yeux bleus, n'ayant pas dormit depuis deux nuits, ou alors très peu, laissant des cauchemars régulier régir sa vie. Se voir en simple spectateur de la mort de sa soeur, sans pouvoir émettre un seul geste pour la sauver, comme paralysé... Il n'y a rien de très rassurant là dedans. Au contraire, même. Gardant précieusement ce morceau de pain dans sa main, avançant dans la direction pour aller chez lui, quelque chose lui donna envie de se stopper. Une chevelure de bronze se reflétant à la lumière du soleil d'une façon qu'il connaissait étrangement. Et la personne eu juste à tourner la tête dans sa direction pour que ses soupçons soient fondés. Son regard vide s'était posé dans celui d'Iris, venu visiblement faire des courses elle aussi - ou était-elle venue voir quelqu'un ? Il lui adressa un semblant de sourire, comme un bonjour de loin. Hésitant pendant quelques secondes, il regarda dans la direction de chez lui, puis dans celle de la gagnante et, prit dans l'envie de la voir, se dirigea vers elle. La sensation de sécurité rassurante était directement là, l'apaisement aussi. C'était bizarre l'effet que la jeune fille pouvait avoir sur lui. Mais le fait qu'elle souffre tout autant de la perte de son frère n'était sûrement pas anodine, bien au contraire. Elle devait les lier d'une façon que personne ne comprendrait. Lui le premier ne comprenait pas réellement ce qui se passait entre eux, mais avait arrêter de se poser des questions. Tout ce qu'il savait été que la jeune fille avait une façon agréable de le faire réagir, qu'il se sentait toujours nauséeux et souffrant en sa compagnie mais moins, ce qui était soulageant, aussi. Et puis se dire que pour se sentir tranquillisé il y avait juste à poser son regard dans son vis-à-vis était d'autant plus rassurant.


"Bonjour."

Ca avait été soufflé doucement et il aurait pût parier qu'elle était la seule à l'avoir entendu. Mais c'était le principal, puisque c'était elle qui était concernée. Matt' se demandait toujours comment il avait fait pour se rapprocher de la jeune fille, avec sa démence et son mal-être, mais tout ça c'était fait tellement naturellement qu'il serait même difficile d'essayer d'expliquer. Iris. La jeune fille avec la chevelure de feu. Et un prénom qui sonnait si doux pour une jeune fille avec une aussi belle voix, les deux s’accommodaient bien. Le monde continuait de tourner tandis qu'il était à côté d'elle, attendant. Il ne savait même pas ce qu'il attendait, mais ce n'était pas grave puisque pour l'instant, il se sentait rassuré. Sa journée n'avait pas bien commencée, mais peut-importait pour l'instant. Ses yeux qui picotaient encore dix minutes plus tôt ? Il ne les sentaient plus. Un autre sourire, un peu plus convaincu, se plaça sur son visage alors qu'il croisa une énième fois le regard de la gagnante.
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J. Iris Blackwood

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J. Iris Blackwood


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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyDim 15 Juil - 22:22


Iris était assise sur les marches extérieures de sa villa, sur ses genoux était posé son fidèle carnet de dessin. La jeune femme était plongée dans son œuvre comme si le monde autour d'elle n'existait tout simplement plus. Elle dessinait le visage d'un homme aux boucles sombres qui encadraient son visage, les détails étaient remarquables presque comme si elle l'avait en face de lui. Elle avait passée plusieurs heures à réaliser ce portrait de mémoire, elle s'était appliquée avec soin et minutie. Son travail fini, elle contempla son œuvre dont la seule touche coloré était les yeux bleus clairs. Elle glissa ses doigts sur ce visage devenu familier, cet homme nommé Matthew avait en quelque sorte bouleversé son quotidien avec son regard cyan, avec son histoire qui se rapprochait à certains points de la sienne. Elle avait envie de le revoir, c'était évident. Il fallait qu'elle se rende à l'Océan, là, elle espérait le trouver, peut-être en train de nager. Elle se poserait sur la plage, silencieuse, l'observant effectuer des mouvements dans l'eau. Un léger sourire apparut sur ses lèvres tandis qu'elle se leva d'un bond, carnet sous son bras, elle rentra dans son chez-elle. Sa mère était assise sur un fauteuil et leva les yeux, fronçant les sourcils en observant sa fille. Il était effectivement rare de voir la jeune rouquine dans un état qui se rapprochait de "la joie" depuis la perte de son frère. « Iris ? » La jeune femme s'arrêta et revint en arrière, observant sa mère avec attention. La mère Blackwood en profita pour scruter le visage de son enfant, certes, la douleur était toujours présente dans ses traits ainsi que dans son regard, mais il y avait quelque chose d'autre, quelque chose d'indéfinissable. La mère soupira et ferma son livre en souriant à sa fille. « Ton père et moi ne seront pas présents ce soir...Tu dîneras seule. » « D'accord.» lança la jeune femme avant de disparaître de la vision de sa mère en chantonnant. Il lui arrivait d'avoir des réactions étranges, mais celle-ci était plutôt inattendue surtout qu'il y avait encore quelques semaines, elle n'était que l'ombre d'elle-même.

Il fallut quelques minutes à Iris pour rejoindre le coeur du District 4. Sa mère l'avait envoyé se chercher quelques mets pour le dîner, mais à vrai dire, la jeune femme n'avait pas envie de se préparer un quelconque repas. Elle ne mangeait que très peu d'ailleurs, ce n'était pas l'une de ses priorités, elle passait plus son temps libre à se balader et à dessiner ce qu'elle avait pu apercevoir lors de ses promenades, d'ailleurs, elle avait son carnet en dessous de son bras, son trésor qui ne la quittait jamais. Iris fendit la foule, marchant d'un pas léger, serrant de temps à autres dans sa paume, le pendentif en forme de fleurs d'iris. Soudain, elle se stoppa net, observant une silhouette qui se détachait de la foule. Un sourire un peu plus présent apparut sur ses fines lèvres tandis que le regard cyan du jeune homme vrilla dans les siennes. Elle crut voir un fin sourire sur ses lèvres ou du moins, elle le pensait. Iris lui adressa un léger signe de main, n'arrivant plus à bouger, comme si ses pieds étaient d'un coup collés au sol. Elle ne s'était pas attendue à le retrouver comme ça, totalement par hasard et non, elle ne croyait toujours pas au destin. Matthew s'avançait vers elle et au fur à mesure qu'il se rapprochait, la rouquine ressentit ce sentiment de sécurité, de soulagement. Dans un souffle, il lui murmura un "bonjour". Il parlait peu, certes, mais c'était dans son caractère, elle s'y habituait. « Bonjour. » répondit-elle simplement, laissant glisser son regard sur sa tenue du jour, imprimant les quelques détails qu'elle pourrait faire pour un prochain dessin. Elle remarqua qu'il tenait un morceau de pain dans l'une de ses mains, apparemment, il faisait des courses, comme elle était censée le faire. Un sourire un peu plus grand se formait sur les lèvres du jeune homme auquel Iris répondit, ils devaient paraître stupides, plantés là, à simplement se regarder et se sourire. « Je...J'ai un cadeau pour toi. » murmura t'-elle, un peu gênée avant d'ouvrir son carnet et de se mettre à fouiller dedans. Elle sortit finalement le portrait du jeune homme et le lui tendit, ses pommettes étant plus roses que d'habitude. « T...Tiens... »
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Matthew J. Inwood

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Matthew J. Inwood


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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyLun 16 Juil - 21:42

Le jeune homme ne savait pas part où s'y prendre, ni comment commencer. Mais tout ce qu'il savait était que se perdre dans les yeux d'Iris avait quelque chose de rassurant, comme si son regard était fait pour être ancré dans celui de la rouquine. Des histoires similaires, un ressentit commun, pourquoi ne pas imaginer qu'ils étaient faits pour se rencontrer ? Certes, c'était croire en quelque chose de sûrement superflu, mais l'idée animait étrangement le jeune homme, l'ayant aidé à choisir entre rentrer chez lui ou imposer sa présence à la Gagnante. Quelques secondes d'hésitation, une pensée et il s'était retrouvé sur le chemin de ce regard qu'il avait apprit à aimer. Certes il n'avait croisé qu'une seule fois la jeune femme, à côté de l'Océan, endroit où il avait espéré la recroiser de nouveau. Les matins en se levant, il n'allait plus anodinement se libérer la tête dans cette eau soulageante. L'effet était toujours le même, mais il avait toujours le mince espoir de voir une chevelure de feu se refléter au soleil.. Comme si il en avait besoin. C'était une sensation qu'il ne connaissait pas, ou peu et qu'il essayait de gérer sans même y arriver. Cependant, ce qu'il savait c'était que de savoir que quelqu'un partager la même peine que lui arrivait à le rendre moins triste. Il avait la bête impression de moins souffrir. Une petite rencontre inattendue et le reste de ta vie sera changé pour toujours. C'était ce qui s'était passé, surement à plus mince échelle mais quand même. Alors qu'il s'avançait d'un pas qu'il voulait modéré mais qui était finalement rapide vers Iris, il n'avait pût s'empêcher de lui faire un petit sourire. Un sourire discret, un sourire que personne n'avait vu depuis des années. Un sourire qui s'effaça bien vite, comme si ça lui faisait mal après tant d'années de ré-apparaitre. Comme si c'était mal qu'il puisse ressentir l'envie de sourire. Arrivant en face d'elle, il ne la lâcha pas du regard pour autant. Le signe de la main qu'elle lui avait adressé l'avait convaincu qu'il pouvait venir à côté d'elle et qu'il ne la dérangerait pas. Sinon, elle ne lui aurait fait aucun signe, non ? Son bonjour à peine murmuré était sortie naturellement; Bien sur qu'il était normal de saluer quelqu'un. De là à lui faire encore le son de sa voix, là, rien n'était moins sur. Il aurait lui aussi pût faire un geste, que ce soit de la main ou de la tête, mais non, il avait préféré utiliser ses cordes vocales à bon hessien et il était quasiment sûr que ça faisait plus plaisir à la rouquine que si il ne lui avait apporté qu'un intérêt vague. Son regard vide et douloureux avaient gagné un peu d'intensité depuis la dernière fois. Pas beaucoup, pas de quoi en faire réagir le peu de personnes de son entourage, mais assez pour qu'ils paraissent plus pétillants que la dernière fois où il avait eu l'impression de sauver sa petite soeur d'une mort soudaine. Finalement, elle lui répondit et il apprécia entendre le timbre de sa voix. Le contact visuel fût couper et il se permit de regarder à son tour comment elle était habillée et surtout, comment réagissais ses cheveux roux au soleil. Ca le fascinait toujours autant, trouvant cela particulièrement beau.
D'un coup, il fût surprit. Elle lui adressa une phrase vague, visiblement incertaine, lui annonçant sans ménage qu'elle avait une surprise pour lui. Il n'était pas un grand fan des surprises, ne pouvant pas avoir le contrôle sur ses réactions et ses émotions, mais il ne montra rien, étant curieux et impatient de voir où est-ce que son carnet de dessin l'emmènerait. Intrigué, il regarda quelques ébauches qui passèrent vite fait devant ses yeux, de quoi se rendre compte qu'elle dessinait vraiment très bien. Impressionné, il attrapa ce qu'Iris lui tendit. Matthew regarda attentivement, impassible, durant quelques secondes. Il adorait, c'était magnifique ! Si il avait écouté son instinct primaire, il aurait placé un bisou mouillé sur la joue de la demoiselle... A la place, il décida de laisser ses yeux prendre une teinte émerveillée, les laissant briller modérément de joie.


"Merci !"

Un grand sourire prit place sur son visage, avant que celui-ci ne s'efface, gêné. Mais il n'avait absolument rien pour elle, lui... C'était regrettable, parce qu'il ne pouvait pas accepter un cadeau sans lui donner quelque chose en échange. Posant ses mains sur le carnet de dessin de la jeune fille, il lui demanda d'un regard si il avait le droit de lui emprunter une page et de gribouiller dessus. Bien sur qu'il la lui rendrait, ce n'était qu'un prêter pour un rendu, de toute manière.. Ce n'était pas pour lui qu'il allait exposer ça.
Laissant les minutes s'écouler, il laissait le crayon aussi emprunter à la jeune fille courir sur le papier. Il relevait souvent la tête vers elle, tirant la langue pour montrer une concentration extrême ou en plissant ses yeux quand il ne savait pas comment tourner la chose. Lui rendant avec un petit sourire gêné, elle pût y voir une jeune fille qui se voulait être elle. Un portrait peu représentatif vu ses talents de dessinateur mais qui venait de son coeur douloureux et qui, il espérait, lui ferait quand même plaisir, même si il ne lui rendait pas honneur. Ses traits étaient grossièrement dessinés et même si l'ont en devinait la contenance, jamais personne n'aurait réellement pût mettre un prénom sur ce portrait.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMar 17 Juil - 15:58

Iris s'était demandée si finalement, c'était une bonne idée de lui offrir ce dessin. Pas qu'elle ne voulait pas le lui donner, au contraire, mais elle ignorait sa réaction. Il y avait certaines personnes qui détestaient qu'on fasse un portrait d'eux, question pudique. La rouquine espérait que Matthew ne faisait pas parti de ces gens-là, elle n'aurait que très peu supporté le fait de voir une expression de mécontentement sur son visage ou encore qu'il lui rende son dessin en lui jetant qu'il n'appréciait que très modérément qu'elle est prise la liberté de le dessiner, surtout sans son accord. Elle observa donc son visage, impassible durant les premières minutes où il avait attrapé son portrait et puis, elle vit quelque chose briller dans son regard océan, quelque chose qui ne put l'empêcher d'avoir un petit peu d'espoir. Un "Merci" sortit alors des lèvres du jeune homme avant que ses lèvres ne dessinent un magnifique sourire, qui lui donna un léger frisson, avant qu'il ne disparaisse aussitôt, mais dans sa mémoire, ce sourire qui allait si bien à Matthew allait rester graver, peut-être que même plus tard, elle ferait un dessin en incrustant ce sourire qui l'avait remise d'aplomb. Le jeune homme semblait gêné, était-ce le fait qu'elle lui offre quelque chose alors qu'ils se connaissaient à peine qui le dérangeait ? Les mains de l'homme se posèrent sur son carnet de dessin, il semblait vouloir lui demander quelque chose. « Oh je vois. » dit-elle, cherchant une feuille vierge dans son carnet. Elle le lui tendit, ainsi que son crayon, ses doigts frôlant les siens au passage. Sentant qu'elle allait de nouveau rougir, pour une raison qui lui était totalement inconnue, elle détourna la tête pendant que Matthew griffonnait sur la feuille. C'était étrange qu'elle soit si gênée en présence d'un inconnu, sa démence lui faisait souvent dire des étrangetés et elle fuyait souvent lorsqu'on lui parlait, affichant une expression étonné sur le quelconque passant qui lui avait adressé la parole. Avec Matthew, c'était différent, elle ne cherchait pas à fuir et arrivait un peu à contrôler ses mots, sans partir dans des délires inextricables dont elle était la seule à comprendre de quoi il en retournait. Iris se sentait rassurée face à cette présence masculine, c'est comme si on lui avait injecté une micro dose de morphine pour sa douleur intérieure qui lui faisait moins mal à présent.

La jeune femme reporta son attention sur l'homme aux boucles brunes qui était extrêmement concentré. De temps à autres, elle croisa son regard et eut un léger sourire, un peu amusé, en le regardant créer son œuvre. Elle aurait pu éclatée de rire devant son expression, mais cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas déployée ses cordes vocales pour cet exercice intense, elle ne se souvenait même plus de la dernière fois où elle avait eu un long fou rire. Finalement, les coups de crayons cessèrent et il lui rendit le tout avec un air gêné. Elle observa le dessin avec attention, certes, ce n'était pas un chef d’œuvre, ce n'était pas le dessin de l'année, mais le fait qu'il est pris quelques minutes de son temps pour effectuer ce dessin simplement pour qu'elle est un cadeau aussi en retour, ça lui fit chaud au cœur. Elle leva ses immenses yeux émeraudes dans les yeux océans et afficha un grand sourire, si rare sur ce visage couleur porcelaine. « Merci Matthew. » dit-elle en s'approchant un peu plus de lui et se mettant sur la pointe des pieds, c'est qu'il était quand même sacrément grand le gaillard, elle déposa un baiser sur sa joue avant de reculer de quelques pas et de reposer son regard sur le dessin. Elle le plia alors avec soin et le glissa dans la poche de son blouson, une certaine euphorie l'envahissant. « Alors...Tu fais les courses ? » demanda t-'elle en jetant un regard au morceau de pain qu'il tenait toujours dans sa main. Elle ne savait pas très bien ce qu'il lui prit pour la question suivante qui s'échappa de ses lèvres d'un ton naturel: « On peut les faire ensemble si tu veux. » Ses yeux s'écarquillèrent à cause de son audace, elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, gênée. Si Jimmy était encore en vie et l'avait vue dans cet état, il aurait bien ri.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyJeu 19 Juil - 20:56

Le dessin était l'un des plus beaux cadeaux que Matt' avait un jour reçu. C'était surement bête à dire et il ferait partager cette phrase à Iris, un jour, mais pour l'instant il était trop touché pour dire quoi que ce soit - D'origine, il ne trouve pas ses mots, mais maintenant encore moi. Si ce n'était un petit Merci de rien du tout, tout à fait normal. C'était presque minable mais le jeune homme était tout impressionné qu'Iris ai pris de son temps et de son inspiration, ainsi que de son talent pour le dessiner. Lui. Le fou malheureux, celui qui pleure toujours la mort de sa soeur des années après, celui qui a son regard bleu inanimé de vie, autant quand il était en face de la jeune fille que sur le dessin qu'elle avait fait de lui. Il s'était attardé sur les détails minuscules. Ses affaires, son regard, son visage. Tout était reproduit à la perfection. Il aimait vraiment ce dessin, imaginant facilement Iris assise à côté d'une fenêtre, mâchouillant un crayon de papier, les yeux dans le vide, cherchant à restituer les moindres détails de sa rencontre avec le jeune homme. C'était fou, encore une fois, l'effet qu'elle pouvait avoir sur lui. Ses yeux retrouvaient une lueur qu'ils n'avaient pas connus depuis bien longtemps déjà. C'était impressionnant, il ne savait pas pourquoi elle avait cet effet relaxant, tranquillisant, sécurisant, reconstructeur aussi. Parce que ça n'avait beau faire que la deuxième fois qu'il la croisait, il avait déjà pût en constater les effets. Il était bien plus zen, plus confiant, du moins en la présence de la rouquine.
Alors forcément, il devait lui rendre la pareille. Ce n'était rien à comparé de ce qu'elle avait fait pour lui, mais il ne se sentait pas de rester là, les bras croisés alors qu'elle venait de lui faire un superbe cadeau. L'idée de faire à son tour un dessin d'elle avait germé dans son esprit et c'était avec un espoir et des gestes équivoques qu'il le fit comprendre à la demoiselle, qui ne mit pas bien longtemps à approuver et lui donner ce qu'il demandait silencieusement. Quand ses doigts frolèrent ceux d'Iris, il détourna le regard, gêné, ne voulait pas montrer à quel point ce contact avait pût le perturber. C'était une nouvelle fois fou l'effet qu'elle avait sur lui. N'ayant pas conscience de ses mimiques pendant qu'il était vraiment concentré sur ce qu'il essayait de faire du mieux qu'il pouvait, si bien qu'il croisait le regard de la rouquine sans le voir... La concentration n'était pas son fort non plus, pour autant, il y arrivait plutôt bien actuellement. Pendant les quelques minutes où il s'intéressa au portrait qu'il tentait de faire, la douleur dût à la perdre de sa soeur ne se fît plus ressentir... Ou alors était-ce parce qu'il n'y pensait plus réellement, étant trop concentré ? La question pouvait réellement se poser, mais avant qu'il ne pût ne serait-ce qu'y penser, il venait de rendre la feuille à la jeune fille, gêné, comme dans un état second.
Son regard tomba pile dans celui de la Gagnant d'une édition des Hunger Games et il ne pût s'en décrocher que pour admirer son superbe sourire qu'il n'avait pas encore eu le bonheur de voir... Mais le reste, il n'eut pas le temps de le voir arriver. Alors qu'elle le remerciait, il allait faire un hochement de tête pour lui faire comprendre que c'était un plaisir, mais il fût court circuité par Iris qui, une fois devant lui, s'était mise sur la pointe des pieds pour pouvoir attendre sa joue, de ses lèvres. Ses yeux s'exorbitèrent et sa main alla directement sur sa joue, fronçant les sourcils en regardant la jeune fille, perdu, penaud et un peu apeuré aussi, ne sachant pas réellement ce qu'il devait faire dans cette situation là. Visiblement, sa réaction n'interpela pas Iris, comme si elle avait pût s'y attendre et elle rangeait le dessin qu'il venait de lui faire avant de reprendre la parole, regardant un Matt' tout à fait stoïque, ne la quittant pas des yeux. En quelque sorte heureux qu'elle passe à un autre sujet, quand elle lui proposa de faire les courses ensemble il hocha un peu trop vite la tête, sans voir la malaise que pouvait avoir la jumelle vis-à-vis de sa proposition. Sans même s'en rendre compte, il lui prit la main pour lui montrer une échoppe de vêtements, ne sachant pas pourquoi, étant presque persuadé que ça pourrait intéressé la gagnante d'aller y faire un tour. Surement pour ne rien s'acheter, mais histoire de regarder les vêtements qu'il pouvait y avoir. Forcément qu'ils ne seraient pas géniaux, mais on ne pouvait pas non plus tout demander n'est ce pas ?
Se rendant compte brutalement de son geste, il lâcha la main de la rouquine, tout penaud, passant une main dans ses cheveux tandis que son regard se fit fuyant, regardant avec intensité la vie autour d'eux, comme si c'était bien plus intéressant qu'Iris en ce moment même. Ce n'était pas du tout vrai ni le cas, mais il fallait qu'il prétexte quelque chose pour ne pas montrer la gêne qui venait de se prendre de lui.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyVen 20 Juil - 18:28

Iris redoutait la réaction de Matthew, allait-il s'enfuir à toute jambe ou rester à ses côtés ? Il était difficile de s'imaginer la suite alors lorsqu'il hocha la tête, elle sentit son coeur danser la salsa dans sa poitrine, une sensation qui la déstabilisa. Elle n'eut pas le temps de reprendre ses esprits que Matthew prit sa main et l'entraîna vers une échoppe de vêtements. La rouquine baissa son regard vers leurs deux mains, une expression de stupeur se peignant sur son visage. Sa main dans la sienne, sa peau contre la sienne,...Tout ceci suffit à rendre les joues de la jeune femme de la même couleur que ses cheveux, pourtant, ce geste ne la dérangeait guère, à vrai dire, elle appréciait ce contact. Le jeune homme semblait se rendre compte que sa main se trouvait dans celle d'Iris, il lâcha celle-ci et se recula, passant une main dans ses cheveux bouclés. Elle ne croisa plus ce magnifique regard océan qui se perdait dans les passants. La rouquine regarda sa main qui tenait il y a encore quelques minutes celle de son acolyte. Que lui arrivait-il ? Pourquoi était-elle si troublée ? La jeune femme observa le ciel avec un soudain intérêt, les joues encore légèrement rouges. Ils devaient être beau à voir tout les deux, restant planté là, à se fuir. Finalement, après un long silence gênant, Iris tira sur la manche de Matthew pour qu'il repose son regard sur elle. « O...On y va ? » demanda t'-elle d'une voix timide avant d'entrer dans le magasin à la vitesse de la lumière. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant dans cette boutique, mais la rouquine regarda chaque tenue vestimentaire avec un certain intérêt, jetant parfois des regards discrets à l'homme qui la suivait. Les courses se passèrent d'ailleurs ainsi, dans un affreux silence qui fit presque regretter à la jeune femme sa proposition de l'accompagner. Iris avait récupéré quelques mets pour manger ce soir, le tout dans un petit sac qu'elle trimbalait d'une main. La rue était silencieuse, seul le bruit de leurs pas troublaient cet étrange silence.

Pendant que Matthew eut le dos tourné pour regarder une vitrine, la jeune femme sortit discrètement de la poche de son blouson le petit dessin qu'il lui avait confectionné, elle s'éloigna de quelques pas, son regard émeraude se perdant dans les traits du dessin. Ce cadeau-ci était précieux, même si ce n'était qu'un bout de papier avec un simple dessin qui ne lui ressemblait que très vaguement, il avait une certaine signification. Iris n'était pas quelqu'un de très sociable depuis la mort de son jumeau et sa démence faisait peur à la plupart des jeunes de son âge, elle se retrouvait donc souvent seule, à dessiner la majorité du temps. Matthew, même si leur relation était encore assez floue, elle pouvait le qualifier de personne de confiance, il était étrange qu'elle ressente ça alors que cela ne faisait que la deuxième fois qu'ils se voyaient, mais elle avait l'impression qu'il ne la trahirait jamais et ce quoi qu'il arrive. Sa rêverie s'interrompit soudainement tandis qu'elle leva les yeux, regardant autour d'elle. Une certaine angoisse monta en elle, la pétrifiant sur place. Elle glissa le morceau de papier dans sa poche, regardant d'un air apeuré la rue. Les passants tournèrent la tête pour l'observer...Mais ce n'était pas des passants. C'était des créatures ignobles aux yeux étincelants qui tentèrent de l'attraper. Elle recula, manqua de trébucher tandis que tout devint flou autour d'elle, même les objets immobiles semblaient venir dans sa direction. « J...Jimmy... » laissa t-elle échapper dans un souffle quasi inaudible tandis qu'elle mettait ses bras devant elle pour repousser "les menaces". Elle se mit à courir, tendant de fuir ses hallucinations, entendant des rires cruels résonner dans son esprit. « ... Matthew. » souffla t'-elle. Dans sa vision troublée, elle reconnut la silhouette familière, les cheveux bouclés et le regard cyan tourné dans sa direction. Elle se précipita vers lui et se mit dans ses bras, tremblante, le visage caché dans ses vêtements. Elle se sentait en sécurité.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptySam 21 Juil - 20:04

Le jeune homme ne s'était toujours pas rendu compte de son geste envers la rouquine. En faite, ça avait été comme un réflexe, quelque chose de machinal, une envie sur le moment réalisée sans que son cerveau soit au courant, bref, c'était tout le contraire de ses propres habitudes. Pourtant, ce qui lui avait fait baisser son regard vers leurs deux mains jointes était sans aucun doute la douce sensation qui s'était emparée de lui, telle une endorphine, au point qu'une vague de bien être avait déclaré se nicher au fond de ses entrailles. Et une fois qu'il eu visuellement contact avec leurs deux mains, il s'était écarté d'un bon, gêné, penaud. Les yeux fixant avec application les passants tandis que sa main jouait nerveusement avec le bas de son tee-shirt, l'entortillant autour de ses doigts, laissant une trace sur de leurs passage sur ce sweet blanc. Son autre main avait trouvé refuge dans ses cheveux, montrant à quel point la situation avait pût le rendre nerveux; A tel point qu'il n'avait à aucun moment remarqué la réaction qu'avait pût avoir Iris, si ça l'avait gênée, si elle avait apprécié ou non... Ce genre de pensées le perturbèrent encore plus, se demandant bien pourquoi cela pouvait lui apporter et en surtout en quoi ça changerait sa vie de le savoir. Le silence semblait s'éterniser et le jeune homme ne savait même pas comment il faisait pour réussir à rester là, sans même ressentir la moindre envie de s'échapper au loin, pour fuir cette situation presque décourageante. Dans son habitude, en une situation qui n'était en aucun cas pour son avantage, il aurait fuit. Pas seulement du regard, mais de tout. Se serait exilé en mer, échappant par la même occasion les pensées qui pouvaient lui nuire, l'empêcher de respirer l'air qui était pourtant bien présent autour de lui. Lui faire oublier ce qui venait de se passer... Il aimait l'océan pour bien différentes raisons. Mais pour le coup, il n'y avait même pas vaguement pensé, comme si, malgré la détresse que faisait naitre la gêne était bien présente et qu'il ne savait pas comment faire pour s'en débarrasser, le plus important était malgré tout de rester là.
Sursautant quand Iris lui attrapa la manche, il tourna vivement son regard vers elle, ne sachant pas si il devait ou non poser son regard cyan dans celui de la rouquine... Mais il n'eut pas besoin de se poser la question plus longtemps puisque celle-ci lui demanda si ils y allaient avant de filer directement dans le magasin, sans attendre de réponse, positive ou négative. Le restant des emplettes se fit dans le plus grand calme... Ce n'était plus réellement un silence pesant et gênant mais il était quand même bien présent, tombant lourdement sur les épaules du pécheur. L'ambiance n'était pas à son beau fixe et le jeune homme tenta de s'intéresser aux vêtements autour d'eux, bien que son esprit était fixé ailleurs, comme si il était physiquement là mais que son mental s'était échappé à bien des kilomètres de la scène présente, perdu dans un ciel orageux et magnifique en même temps. Les courses continuèrent et lui ne faisait que suivre la Gagnante pendant qu'elle faisait ses emplettes. Il aurait très bien pût s'en aller que ça n'aurait rien changé, il en était persuadé. Cependant, ses pas suivaient toujours ceux de la jeune fille. Jusqu'au moment où une vitrine l'intéressa particulièrement. C'était drôle, ce qui était exposé. Ravivant une flamme dans son imaginaire, le laissant pantois et cependant rêveur. Il ne savait pas bien ce qu'il faisait réellement là, ni comment il en était arrivé là, mais la drôle de sensation qu'il était où il devait être était présente. Quelques minute passèrent avant qu'une envie plus folle qu'il ne l'aurait prévu, le prit. L'envie de croiser ce regard et ces cheveux de feux, comme si au fond de lui, ce besoin ce faisait ressentir. Ne pouvant lutter contre cette envie trop forte, son regard bleu se tourna pour tomber sur une Iris en crise. Une Iris qui battait des bras autour d'elle comme pour chasser des mauvaises bêtes l'attaquant, qui semblait perdue, qui ne savait visiblement pas où aller ou encore où est-ce qu'elle se trouvait. Il ne voulait pas imaginer ce qui pouvait à ce point effrayer la jeune fille et il ne savait pas non plus comment réagir... Matthew était là, impuissant, tandis qu'il la voyait se battre contre ses démons. L'idée de la prendre dans ses bras et de la porter pour l'emmener loin des gens qui semblait l'importuner dans sa tête lui traversa l'esprit, cependant, il ne se sentait pas prêt à avoir de nouveau un contact physique avec elle, ne sachant pas comment il aurait réagit. Et de plus, il ne savait pas si il n'était pas un des méchants, dans les hallucinations de la jeune fille. Son coeur s'était serré sans même qu'il ne sache pourquoi, à la voir dans cet état... Alors qu'elle courrait de partout, il la regardait avec un air perdu et peiné, la suivant des yeux tandis que son corps n'arrivait pas à bouger d'un millimètre, comme si ses pieds étaient collés au sol par on ne sait quelle magie. Sans comprendre ce qui était en train d'arriver, il eu juste le temps de réaliser qu'Iris fonçait sur lui... Et avant qu'il pût réagir d'une quelconque façon, elle était dans ses bras. Une gêne commença à monter en lui tandis qu'elle serrait ses bras autour de lui, comme si il était sa bouée de sauvetage, dans une nuit d'orage mouvementée. Restant pantois, ses bras le long du corps, il ne savait pas comment réagir. Croisant le regard curieux des passants, il en était presque à les implorer de venir l'aider, comme si ils pourraient lui apporter un réconfort que lui même n'était pas en mesure de donner. Après bien des minutes en combat intérieur, ses bras passèrent autour d'elle, comme si ça pouvait lui être d'une quelconque aide, attendant simplement que la crise se termine complètement pour pouvoir se détacher d'elle en évitant son regard. Car bien que ce n'était la faute ni de l'un, ni de l'autre mais de la crise d'Iris, il s'était sentit bizarre. Comme si l'avoir dans ses bras était réconfortant. Ressentant la sécurité qu'il avait pût ressentir ce jour là, à la plage. Comme si les passants ne pouvaient plus l'atteindre, que ce soit d'un regard, d'une parole, d'un geste. Comme si une bulle s'était crée autour d'eux d'une façon qu'il n'arrivait pas encore à comprendre...
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptySam 21 Juil - 22:06

Iris détestait perdre ses moyens, surtout devant une foule de personnes. Sa démence la poussait souvent à faire des choses invraisemblables et sur le coup, elle ne s'en rendait pas tout de suite compte. Elle avait escaladée des bâtiments, manquant plus d'une fois de tomber et de se briser la nuque, elle parlait à des inconnus de manière étrange, bref, tout le monde pouvait se rendre compte qu'elle était folle. Souvent, elle avait entendue des gens parler sur son dos, parlant de sa perte de raison et de la mort si tragique de son jumeau. A chaque fois qu'elle entendait le nom de Jimmy dans la bouche de quelqu'un d'autre, son coeur se brisait, elle se rappelait alors qu'il n'était plus là, plus là pour la faire rire, plus là pour la prendre dans ses bras lorsqu'elle était triste, plus là pour simplement lui dire qu'elle était une soeur merveilleuse et qu'il l'aimait profondément. Cela la détruisait, petit à petit. Cette vive douleur s'atténuait cependant lorsque son nouvel "ami" se trouvait à ses côtés, comme en cet instant, pendant qu'elle était dans ses bras, recroquevillée contre lui, tentant désespérément de se calmer et de balayer ses images terribles dans son esprit. "C'est de ta faute" lui souffla une voix glaciale à son oreille. "De ta faute si Jimmy est mort, tout est de ta faute." Ses tremblements reprirent de plus belles, elle inspira une grande bouffée d'air, mêlant le parfum du jeune homme. La voix semblait s'éteindre petit à petit dans son esprit tandis qu'elle restait contre Matthew, accrochée à lui, comme si elle avait peur que le sol se dérobe sous ses pieds. Elle ignorait sa réaction et à vrai dire, elle n'y pensait pas tellement en ce moment, elle voulait juste rester dans ses bras pour y trouver du réconfort.

Elle entendait les rires des passants, chuchotant qu'elle était la Gagnante "atteinte" d'une des éditions des Hunger Games. Iris se serra un peu plus contre Matthew, comme si elle espérait pouvoir disparaître d'un coup de baguette magique. Son rythme cardiaque reprit petit à petit un rythme plus régulier et sa respiration fut moins hachée. Elle sentit alors les bras de Matthew l'entourer, un léger sursaut s'empara d'elle tandis qu'elle leva lentement ses yeux émeraudes humides vers le regard cyan du jeune homme. Elle en eut le souffle coupé par ce regard brillant, douloureux et en même temps si rassurant. Troublée, la rouquine se détacha de l'étreinte de Matthew, reculant de quelques pas, les joues rouges allant parfaitement avec sa couleur de cheveux. Une envie subite la prit par ses entrailles, celle de retourner à nouveau dans ses bras et d'y rester jusqu'à ce qu'elle se sente à nouveau mieux. Au lieu de ça, elle ramassa son sac contenant la nourriture et s'éloigna encore de quelques pas, mettant une distance raisonnable entre elle et lui. Elle essuya discrètement des petites larmes d'angoisses qui perlaient sur ses longs cils, il était temps pour elle de rentrer, de plus, elle commençait à avoir faim. Déconnectée de la réalité et dans une sorte d'état second, Iris se mit à marcher, passant devant Matthew, elle lui attrapa la main et l'entraîna avec elle vers chez elle, sans s'en rendre compte. Elle marcha jusqu'au village des Vainqueurs et monta les quelques marches menant vers la porte d'entrée de son immense villa, elle entra dans la maison et ce ne fût que lorsqu'elle ferma la porte qu'elle se rendit compte qu'une de ses mains était occupée, non pas par un sac de course, mais par...Une main. Masculine. Un air stupéfait se peignit sur son visage tandis qu'elle monta lentement son regard vers le visage de Matthew, elle poussa un cri de surprise et lâcha vivement sa main, clignant des yeux plusieurs fois pour s'assurer qu'il était bien réel. « Mais...Mais... » dit-elle sur un ton décontenancé. Heureusement que ses parents n'étaient pas là, elle n'osait guère imaginer le scandale qu'ils auraient fait en voyant un parfait étranger dans le hall dans la maison. Intimidée, la jeune femme contourna la silhouette, terriblement gênée. « Si...Si...Si tu as envie tu peux rester... » bafouilla t-'elle avant de fuir rapidement dans la cuisine.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyDim 22 Juil - 0:22

La jeune femme était dans ses bras et il ne savait toujours pas réagir. Quoi faire, comme le faire. Quoi dire, si jamais il était de mise de dire quelque chose. En faite, il était simplement perdu... Autant qu'Iris était en transe. En faite, en l'espace de quelque temps, elle était la seule qui arrivait à lui faire comprendre que la vie ne s'était pas arrêtée à la mort de sa soeur et qu'il serait temps qu'il apprenne à vivre, justement. En l'espace de peu, il avait apprit ce qu'était de se sentir un peu mieux. Je dirai pas bien, encore moins guérit, mais mieux. La rouquine torturée, celle qui avait gagné des Hunger Games, avait vécu la mort et devait avoir sur la conscience celle de son frère lui donnait l'envie de voir ce qui pouvait y avoir au delà de ce sentiment superficiel qui le faisait momentanément se sentir mieux. Mais avant qu'il ai réellement le temps de penser à quelque chose et d'agir en conséquence, la jeune femme sembla réaliser qu'elle était dans ses bras et plongea son regard dans le sien. Il ne pût décidé de s'en détacher, comme hypnotiser par ces yeux qui n'appelaient qu'à être sauvés. Comme les siens, d'ailleurs. Et avant qu'il ait pût dire quoi que ce soit, bien qu'il n'avait pas spécialement pensé à quelques mots à prononcer pour l'instant, elle se recula, à son grand damne. Ses bras pendaient le long de son corps tandis qu'il regardait celle qui était sûrement ce qui se rapprochait le plus d'amie à ses yeux reculer encore plus, ramassant ses courses. Le jeune homme était en train de se demander ce qu'il était censé faire ou ne pas faire. C'était assez étrange comme sensation, ne sachant pas du tout comment réagir. La jeune femme était une pure énigme à ses yeux, finalement. Ses yeux humides le perturbait. Il avait envie de la prendre dans ses bras, lui murmurer des mots de réconforts, lui dire que tout irait bien même si il n'en savait rien, essuyer de ses pouces les larmes qui coulaient sur son visage... Ses yeux devinrent aussi grand que des soucoupes. Non mais expliquez moi ce que c'est que ce genre de pensées, s'il vous plait ? Matthew ne se reconnaissait plus. C'est fou ce que son comportement pouvait changer en présence de la belle rouquine. Belle ? Vraiment ? Ses sourcils se froncèrent. Son intérieur était en perpétuel bataille, depuis que son regard avait croisé celui de la fille aux cheveux de feu. Et il l'était toujours quand d'un coup, tout se stoppa. Ses pensées, ses engueulades mentales, ses divergences d'opinions avec lui même, tout. Tout ça parce que la chaleur d'une paume avait finit dans la sienne. Sans même savoir comment, ni pourquoi, il avança. Suivant le rythme d'une Iris qui était en train de le tirer on ne savait trop où. Obligé d'avancer. Pas que ça le gênait. Il savait où elle habitait mais n'y était jamais allé, n'ayant aucune raison d'y aller. Le chemin se fit dans le silence le plus complet, permettant encore au jeune homme de froncer les sourcils, se battant contre ses propres pensées irrationnelles; Il serait sûrement temps de reprendre pied avec la réalité, Matthew était-il en train de se répéter toutes les trois secondes, de quoi tenter de s'en persuader pour y arriver. Les minutes défilèrent, les pas aussi et le village des Vainqueurs se dessinait déjà au loin. Il ferma ses yeux, se sentant partir à son tour, comme si les mauvaises pensées avaient eu envie de reprendre le dessus. Avançant toujours, loupant de tomber par terre la moitié du temps, il se battait contre lui même pour ne pas avoir à exploser devant Iris, pour ne pas avoir à hurler, pleurer et attendre gentiment que la plus douce des punitions vienne enfin le prendre. Ils arrivèrent enfin au village des Vainqueurs ou vivait donc Iris et ses parents, si il se souvenait de ce qu'il avait pût entendre... Il ré-ouvrit difficilement les yeux à l'exclamation de la demoiselle en lâchant sa main d'un air choqué. Dans un sens, sa réaction le rassura : Il n'était pas fou. Il n'était pas le seul à ne pas se rendre compte de ce qu'il faisait, ni ce que ses actes pouvaient imposer. Alors qu'elle l'autorisa à rester si il le voulait, il ne répondit rien, eu tout juste le temps de la voir s'effacer dans la cuisine pour prendre sa tête à deux mains, retenant des gémissements pour supplier que cela cesse. C'était comme une torture mentale, des phrases qui surgissait, un espoir vain que tout ça ne soit qu'un cauchemar et qu'il se réveillerait, petit garçon, le lendemain de la moisson avec sa soeur toujours à côté de lui, bref, c'était à son tour de ne pas se sentir bien. Fort heureusement, Iris était repartie dans la cuisine, ce qui l'empêcherait d'assister à ça et ça le rassurait tout autant que de voir sa réaction précédente. Il eu juste le temps de s'assoir par terre et de se caler contre le mur que des larmes roulaient sur ses joues, sortant de ses yeux pourtant toujours bien fermés pour vaincre la douleur. Tout ce qu'il espérait était que cela ne dur par trop longtemps et que ça ne serait pas trop violent. Poussant un petit cri étouffé, il passa une main dans sa bouche pour s'empêcher de crier, ayant des images horribles défilant dans sa tête... Normalement, rien de tout ça ne lui arrivait. Que ce soit ses sensations auprès d'Iris ou ça. Il devait rêver, cauchemarder, ça devait être ça, pas d'autre solution rationnelle.
Reprenant enfin contenance, le jeune homme se leva, essuya ses joues, titubant légèrement sous les reflux de douleur qui restait toujours dans sa tête et alla dans la cuisine, s'installant sur une chaise à côté de la table, toujours aussi silencieux. Ses yeux rouges significatifs regardaient Iris s’effarer à faire il ne savait trop quoi, visiblement concentrée sur le faite de ne pas se louper.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyDim 22 Juil - 21:00

Enfermée dans la cuisine, la jeune femme tentait de reprendre ses esprits, mains posées sur le plan de travail, respirant profondément. Elle venait de ramener Matthew chez elle, dans sa villa, dans son hall d'entré, son cerveau avait du mal à assimiler cette information tellement elle était invraisemblable. Pourtant, il était bien là, derrière ses murs, certainement décontenancé par le fait qu'elle lui aie pris la main et forcé à la suivre alors qu'il n'en avait peut-être pas envie. Iris se tapa le front, se traitant mentalement d'idiote tandis que de son autre main, elle tentait d'attraper ses courses, posées à ses côtés. Elle fit tomber un paquet au sol et s'injuria à haute voix tandis qu'elle s'accroupissait, ramassant les différents mets d'un geste maladroit. Iris finit par abandonner sa tentative et se laissa glisser sur le sol de la cuisine, des larmes roulants sur ses joues. Quand-est ce qu'elle n'aurait plus mal ? Quand est-ce qu'elle pourrait à nouveau sourire ou même rire ? Elle n'en pouvait plus de cette douleur incessante qui lui brûlait les entrailles, elle n'en pouvait plus de ressasser la mort de son frère, elle n'en pouvait plus de devoir subir le quotidien, de devoir vivre, tout simplement. La rouquine leva son visage vers le plafond, se battant intérieurement pour ne pas fondre en sanglots, elle s'était déjà faite passer pour paranoïaque, inutile qu'elle continue le tableau vers une autre catégorie de démence. Iris se releva, tant bien que mal, ses jambes ayant du mal à supporter le propre poids de son corps. La jeune femme se pencha pour ramasser les courses éparpillées sur le sol et se mit à ranger avant de sortir de quoi préparer son repas. Tout était extrêmement silencieux, la rouquine poussa un soupir de résignation. Matthew s'était sûrement enfui pour être loin de la folle qu'elle était, c'était toujours le même schéma. Iris s'attachait difficilement aux autres depuis la mort de son jumeau, elle s'était cependant forcée à nouer des contacts à la demande de ses géniteurs, pensant qu'elle irait mieux, mais en vain. Qui aimerait traîner avec une jeune femme prise de crises de démences, voyant des hallucinations et ruminant sans cesse des pensées négatives ? Personne. Même pas ce jeune homme au magnifique regard océan qui devant son désespoir avait sûrement décidé de continuer sa vie sans ne plus la revoir.

La jeune femme tenta de se concentrer sur son repas, mais elle était trop troublée pour se concentrer sur comment le préparer, de plus, la cuisine n'avait jamais été une de ses spécialités, quelle idée de lui demander de se préparer un repas pour elle toute seule ! Iris marmonna des reproches à l'égard de ses parents avant de tenter de cuire la viande pour qu'elle soit comestible. Prise dans ses fourneaux, Iris ne remarqua pas la silhouette familière qui entra dans la cuisine, prenant place ensuite sur une chaise, tellement elle était occupée de s'affairer et de tenter de s'occuper l'esprit pour ne pas penser négativement. Elle parla à voix haute, se donnant des ordres à elle-même, se moquant de ses pauvres talents de cuisinière et faisant des remarques sur telles choses qu'elle devait sûrement faire par la suite. Elle commençait à reprendre contenance, à oublier ce qu'il s'était passé auparavant, ce qui n'était pas plus mal finalement. En se tournant pour attraper quelque chose sur la table, elle sursauta, poussant un cri surpris avant de regarder avec des yeux écarquillés Matthew qui se tenait là, son regard plongé dans le sien. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Depuis combien de temps était il là ? Avait il entendu tout ce qu'elle avait dit ? Rapidement, elle fit une analyse de ses propres propos, rien de bien alarmant...Sauf que...Oh non. Elle se souvenait. Dans un de ses nombreux monologues, elle avait parlé des yeux du jeune homme se disant à elle-même que ses yeux étaient envoûtants, troublants et digne d'être dessiné en profondeur. Rougissant, Iris retourna à son plat, suppliant mentalement qu'il n'aie pas entendu cette phrase. « Je pensais que tu étais parti... » avoua t'-elle d'une voix timide avant de s'attaquer aux légumes, essayant de ne pas se couper. Après un long moment de silence, elle osa un regard vers Matthew avant de vite retourner à sa préoccupation principale. « Je...Je suis désolée pour...Avoir agi comme ça...J'ai parfois du mal à me contrôler... » dit-elle d'un air triste.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyLun 23 Juil - 22:16

Matt' ne savait pas bien où est ce qu'il était et pourquoi il y était, c'est vrai. Mais tout ce qu'il savait c'était qu'une certaine rouquine n'était pas lui et ça avait déjà de quoi le calmer légèrement, malgré l'énorme crise à laquelle il dût faire face. Une crise à laquelle il n'avait pas du tout été préparé, ne sachant même pas comment il aurait dût réagir, si il avait bien géré la chose ou non, en bref, il n'était pas sûr de lui. Ce qu'il savait du moins était qu'il avait toujours les reflux de douleur lancinantes dans sa tête, inspirant à l'une des plus grandes migraines qu'il n'eut jamais eu depuis déjà bien des années de problèmes de ce genre. Regardant attentivement autour de lui, il se prit à lorgner la décoration et ce qui pouvait bien lui faire comprendre ce qu'il faisait ici. Rassemblant ses dernières pensées, il se souvint être sur le chemin du village des vainqueurs, tiré par une Iris qui semblait être en transe ou pas loin, toujours bien dans son monde. Ainsi donc il devait être chez là. Là où il n'aurait jamais eu l'idée d'entrer. C'était finalement assez sobre... Et aussi grand qu'il aurait pût l'imaginer, pourtant, il n'était encore que dans le hall, bien qu'il pouvait avoir une vue sur le salon et la cuisine d'ici. C'était sûr qu'elle ne manquerait pas d'espace pour faire sa vie.
Toujours adossé contre un pan du hall, ses doigts massant ses tempes douloureuses, il entendit du bruit et des marmonnements dans la cuisine. Comme si quelqu'un était en train de s'énerver, comme si rien n'allait et que ça ne fonctionnait pas comme elle aurait pût le souhaiter. Des bruits très sourds sortaient de la cuisine, mais pas un bruit de plus. Sans ces bruits de placards ou de casseroles, il aurait pît se croire seul dans cette grande maison inconnue. Migrant dans le plus grand silence et la plus grande discrétion vers la cuisine, il s'assit à une chaise sans pour autant la faire trainer par terre ou quoi que ce soit dans ce genre. Les minutes ne furent pas lassantes ou même ennuyeuses car il écoutait Iris parler. C'était quelque chose d’intrigant, de voir comment de voir comment elle pouvait s'ordonner des choses, juste pour être sûre de les faire. Il se faisait souvent une liste mentalement de ce qu'il devrait faire, mais jamais à haute voix. Ses yeux s'ouvrirent grand tandis qu'elle semblait parler de lui et plus précisément de son regard bleu troublant et d'autres choses, comme quoi ils méritaient d'être dessinés un peu mieux ou quelque chose dans le genre. Puis elle repartit à se dire des choses à elle même, pendant que lui était dans ses pensées, se demandant bien combien de minutes étaient en train de s'écouler. Il la regardait toujours autant faire, pendant qu'elle était en train de cuire sa viande. Ses paroles n'étaient pas gentilles et agréables envers elle même, étant plutôt du style à s'évertuer à vouloir se descendre. Si il s'écoutait, il lui aurait dit de ne justement pas écouter son elle intérieure, semblant vouloir la descendre plutôt que de l'aider.
Tellement perdu dans son esprit brumeux, il ne la vit pas se retourner pour prendre quelque chose sur la table. Ce qui inévitablement provoqua un choc, autant pour l'un que pour l'autre... Surtout pour Iris, en fait. Ses yeux étaient malgré tout aussi devenus des soucoupes, plantés dans ceux d'Iris. Ses joues devinrent aussi rouges que ses cheveux de feu et il se pût qu'admirer une fois de plus son aussi joli visa... WHAT ? Eh, calme toi, Matthew !
Visiblement, elle pensait qu'il était parti. Qu'il avait fuit, très loin. Pourquoi ? Parce qu'elle avait fait une crise ? Qu'elle s'était réfugiée dans ses bras ? Qu'elle l'avait trainé jusque chez elle ? Il ne savait pas comment elle arrivait à penser ça. En même temps, ça aurait pût être possible... Si il avait été déstabilisé, ne se souvenant pas où il était, pourquoi, il aurait pût s'enfuir à grandes jambes. Mais la curiosité et l'envie de rester l'avait décidé bien plus vite que l'idée de fuir n'avait germé dans son cerveau douloureux. Après cette petite phrase lancée timidement, elle semblait vouloir s'intéresser à ce plat qu'elle maudissait à voix haute depuis tout à l'heure. L'intimidait-il autant que ça ? C'était étrange, parce que lui aussi était assez intimidé par cette jeune femme... Et d'un coup, il réalisa qu'elle était vrament. Avait-elle simplement dépassé la vingtaine ? De nouveaup erdu dans ses pensées, il ne sût pas combien de temps s'était passé avant qu'elle décide de reprendre la parole, d'un air triste qu'il n'aimait pas sur son visage. Haussant les sourcils, puis les épaules, il tenta de joindre le bout de ses pensées pour avoir de quoi lui répondre de censé.


"Moi aussi. J'aime être... Avec toi... T'excuses pas."
marmonna t-il en baissant le regard, comme pour ne pas avoir à affronter la jeune femme.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMer 25 Juil - 11:27

Iris s'était retournée, retournant à sa préparation, voulant fuir le regard de Matthew, même sa présence, c'était d'ailleurs incroyable qu'il était resté après la scène qu'elle avait provoquée en plein milieu de la place du marché, le mettant involontairement dans l'embarras mais malgré ça, il était resté. La jeune femme tenta de mettre toutes ses pensées sur son ragoût, un mélange de viandes et de légumes qu'elle espérait ne pas avoir trop raté. Timidement, elle se dirigea vers une armoire pour mettre la table quand soudain la voix douce et profonde de Matthew résonna dans la petite cuisine, figeant la demoiselle sur place, surtout après ce qu'il venait de dire. Il aimait être avec elle...Il aimait être avec elle ! Cette information eu du mal à se frayer un chemin dans le cerveau embrumé de la rouquine, lentement, elle pivota sur ses pieds, faisant face au jeune homme qui semblait être pris d'une certaine admiration pour la table de la cuisine. « Tu...aimes...être avec moi ? » demanda t-elle sur un ton surpris, ses yeux ouverts comme des soucoupes, espérant qu'elle aie mal entendue, mais il semblait sérieux en disant cela. Les entrailles d'Iris formèrent une boule dans son estomac tandis qu'elle eut du mal à déglutir, ses yeux émeraudes toujours posés sur cet étrange inconnu. Un silence pesant s'était installé, si il s'était écouté, elle aurait déjà fuit à toutes jambes vers sa chambre, à dessiner, son seul moyen de détente et de réconfort, seulement, son corps ne semblait pas vouloir lui obéir, restant comme cloué sur place. Finalement, Iris réussit à détacher son regard de la silhouette de Matthew, très mal à l'aise. « Je...J'...J'aime...être avec toi...également... » marmonna t'-elle avant de tourner le dos à son ami et de se mettre à fouiller dans l'armoire, sortant de vieilles assiettes ainsi que des couverts. Le rythme cardiaque d'Iris avait considérablement augmenté et ses joues étaient encore légèrement rouges, ça en était presque pathétique qu'elle réagisse ainsi. Elle se dirigea vers la table et la dressa, glissant une assiette vers Matthew, elle ignorait si il voulait rester manger ou non, cette question lui brûlait les lèvres, mais elle n'osait pas la poser.

Iris se dirigea vers l'évier et attrapa la casserole qui avait servi à faire une partie de sa sauce, mais dans un geste maladroit, elle la laissa tomber à terre. Des projections de sauces attirèrent malencontreusement sur le pantalon de Matthew dans la chute, saisissant la rouquine. « Je suis désolée...Vraiment désolée... » dit Iris en attrapant une serviette ou elle mit un peu d'eau et tenta de réparer les dégâts en enlevant la sauce brunâtre du pantalon du jeune homme tout en continuant de s'excuser. Il n'y avait pas à dire, elle faisait vraiment tout de travers depuis qu'elle l'avait rencontré. D'abord, elle avait piqué une crise devant une foule de passants, elle s'était réfugiée dans ses bras le mêlant involontairement à ses problèmes, ensuite elle l'avait embarqué chez elle, avait agi comme la folle qu'elle était et pour finir, avait renversé de la sauce sur ses vêtements. Finalement, elle constata avec soulagement que ce n'était pas si grave que ça et en se relevant légèrement, elle se retrouva nez à nez avec Matthew, son visage (trop) proche du sien, son regard émeraude ancré dans ses yeux cyans, son cœur battant la chamade.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMer 25 Juil - 18:07

Matthew admirait la table de la cuisine, la regardant dans ses moindres détails, ayant sentis une chaleur inhabituelle sur ses joues, comme si elles étaient devenues en feu - pourtant, il savait pertinemment que ça n'était pas le cas. Etais-ce donc ça de rougir ? La sensation était désagréable, il se sentait à nu, ne sachant même plus où se placer après avoir dit ces quelques mots malheureux, sortit bien plus vite de sa bouche qu'il n'avait eu le temps de faire la liaison avec son cerveau. Si cela avait voulu être des pensées, cela avait bel et bien raté, puisque sa voix avait été portée dans la pièce. Il ne s'était que vaguement entendu marmonner et avait juste espéré que ça ce soit aussi peu entendu que lui même s'était compris. Finalement, cette table n'était pas si mal... Elle était marron, manquait de ponçage et on voyait bien que des gens avait déjà mangé dessus, mais qu'est ce que c'était intéressant pour le coup, cet objet sans vie, juste posé devant ses yeux ! Il n'en revenait pas de la beauté de la chose... Non, c'est vrai il ne fallait pas pousser : Il était surtout, même si son visage et son regard était fixé sur la table c'est vrai, dans ses pensées. Même plus que ça : Il priait pour que, comme toujours, sa voix ne soit pas réellement sortit de sa bouche et qu'il avait imaginé tout ça. Que c'était faux... Il n'osait cependant plus du tout jeter un regard dans la direction de la jeune cuisinière en herbe. Si seulement... Mais son coeur commença à s'exciter encore plus, loupant des battements, quand elle parla de nouveau. Lui demandant confirmation. Il resta stoïque, perdu, ne pensant ni à infirmer, ni à confirmer, étant encore très loin de cette idée. En réalité, il avait l'impression que tout ça n'était qu'un rêve, une pure scène crée de toute pièces par son imagination. C'était ça pas vrai ? La jeune femme lui avait bonne impression à la plage et il rêvait de la recroiser, d'aller chez elle, de mieux la connaitre... Ca ne pouvait qu'être ça. Et tant que c'était un rêve, la situation lui allait très bien : En plus, ça changerait des incessants cauchemars ou sa soeur revenait constamment, le plus souvent en pleurs et apeurée, le suppliant de la sauver, de la protéger, de l'aider. Matt' ne dormait plus bien depuis près de douze ans, il avait commencé à s'habituer à la sensation de fatigue qui s'emparait de lui chaque jours un peu plus, espérant que cette fatigue finirait par l'emporter. Qu'elle gagnerait la guerre, que tout cela serait enfin terminé. Son agonie aurait été lente et longue, mais il verrait enfin la fin du tunnel... Essayant de se recentrer sur ce qu'il savait être malheureusement ? la réalité, ne sachant une nouvelle fois pas combien de minutes avaient pût s'écouler. C'était comme si il était relié par on ne sait quoi à la jeune femme, se reconnectant toujours quelques secondes avant que celle-ci reprenne la parole. C'était fou. C'était étonnant. C'était... Bizarre, surtout, pour Matthew. Cependant, ce qu'il entendit lui fit froncer les sourcils et il daigna enfin reposer son regard sur Iris, essayant de capter son regard maladroitement mais sûrement. Mais la chose était tout bonnement impossible puisque cette dernière avait décidé de lui tourner le dos, semblant être énormément prise par ses placards, soudainement. Il ne la quittait plus des yeux, la regardant sortir ce qu'il fallait des placards, puis de les placer sur la table... Si Matthew était du genre à sourire pour rien, cette scène l'aurait attendri et il l'aurait fait savoir : Elle l'obligeait en quelque sorte à rester, n'ayant pas son mot à dire. Ca ne le dérangeait pas, parce que sinon il se serait déjà enfuit depuis un moment... Et ce n'était pas le cas. Iris ne lui posa pas de question, préférant faire glisser une assiette vers lui et le jeune homme n'amorça pas de gestes pour lui faire comprendre qu'il refusait "l'invitation". Parce que l'envie était de rester ici, malgré ses joues toujours aussi évidement rougit, il n'en doutait pas un seul instant.
Le bouclé la regardait toujours autant s'affairer en cuisine, étant toujours perturbé par ce qu'elle lui avait dit, en ayant pratiquement oublié que s'était ses propres paroles qui l'avait incité à dire la même chose. Ses yeux étaient toujours aussi plissés, essayant de comprendre tout ce qui avait pût se passer depuis qu'il l'avait croisée sur la place du marché. Mais avant que ses pensées ne continuent à affluer dans son pauvre petit cerveau, il fût surpris de regarder son pantalon et d'y voir de la sauce - heureusement tiède. La rouquine eu des réflexes bien plus rapides que lui. Alors qu'il n'en était encore qu'à se demandait ce qui s'était passé, la jeune femme était sur son pantalon avec une serviette mouillée, murmurant des excuses sans fin. Il n'était pas un monstre, il n'allait pas hurler, s'énerver, la taper, pester, partir... Pourquoi aurait-il fait ça ? Durant toute l'action, il resta une nouvelle fois stoïque, regardant les doigts de la rouquine sur son pantalon sans même réagir d'une quelconque façon. Il les voyait sans les voir, en fin de compte, étant de nouveau absent. Si souvent absent... Il n'eut même pas l'idée de rassurer Iris et lui dire que ce n'était pas rien. Il aurait bien posé sa main sur celle de la Gagnante pour lui faire comprendre que ce n'était pas non plus une aussi grand bêtise, mais rien ne se passa. Enfin, rien...
Alors qu'elle se releva, Iris se retrouva bien trop proche de Matthew, si proche qu'il sentait le souffle de la jeune femme sur lui. Ses yeux étaient ancrés dans les siens, leurs nez se touchaient presque et son coeur s'accéléra de nouveau. Avec elle, il avait l'impression de se sentir vivant, sentant son coeur si souvent bondir dans sa poitrine que ça en était presque douloureux, mais une douleur qui lui rappelait la présence de cet organe si précieux. Alors que ses pensées étaient douces et charmantes, pour une fois, il sentit une espèce de liberté l'envahir, une envie de simplement vivre sa vie ou tout simplement de vivre tout court et avant même qu'il n'ai eu le temps de réalisé ce qu'il était en train de penser, c'était un contact doux qui le reconnecta. Doux, chaud, délicieux. Ses yeux s'ouvrirent en grand alors qu'il remarqua que cette sensation qu'il appréciait était en fin de compte ses lèvres contre celles d'Iris. Se levant d'un bond, ne faisant pas attention à la rouquine si proche de lui, il envoya la chaise balader en arrière, pas méchamment mais juste pour avoir de quoi sortir et se repousser, se collant contre le mur le plus proche, fronçant les sourcils. Non mais que venait-il de se passer, là ? C'était invraisemblable. Vraiment. Mais en même temps, l'effet qu'avait Iris sur lui le rendait tellement bizarre... Tellement peu lui même, ou trop lui même... Il était tout perdu, ne sachant pas quoi faire... Et il ne pouvait même pas fuir, étant donné qu'il aurait dût passer à côté d'Iris pour ça et que c'était tout bonnement hors de question... Il n'arrivait pas à voir une issue potable à ce "problème", tient.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMer 25 Juil - 19:43

Les minutes s'écoulèrent avec une lenteur déconcertante, Iris restait figée, essayant de ne pas noyer son esprit dans les yeux éblouissants qui se trouvaient près des siens. Son coeur battait un peu plus vite tandis qu'elle sentait le souffle du jeune homme sur sa peau, la caressant avec douceur, lui faisant ressentir des sensations encore inconnue jusque là. Elle n'osait pas bouger, d'ailleurs elle n'en avait pas envie, elle aurait pu rester là durant une éternité à observer les contours de son visage comme si elle était entrain de le dessiner. Son souffle était rapide, suivant les rythmes effrénés de son petit coeur. Une douce chaleur envahissait son corps entier, c'était une sensation agréable, une sensation lui faisant oublier pendant quelques instants les malheurs qu'elle avait pu subir récemment. Cependant, son esprit n'était pas totalement ailleurs et elle était déjà prête à se retirer, à s'excuser encore une fois, mais soudain, cette brève pensée se dissipa. Une paire de lèvres douces et chaudes légèrement sucrées vinrent se poser sur les siennes, glissant avec lenteur, juste un simple mouvement de lèvres à lèvres mais qui suffirent à faire exploser le coeur de la demoiselle. Troublée, elle n'osa rien dire, ni effectuer de geste pendant ces quelques précieuses secondes, elle commençait même à se laisser aller, à glisser à son tour ses lèvres contre les siennes, sans en demander plus. Soudain, le contact se brisa, Matthew recula vivement, balançant sa chaise en arrière qui tomba dans un bruit lourd sur le sol. Il se colla au mur, ses sourcils se froncèrent tandis que la jeune femme resta quelques secondes dans la même position, les lèvres entrouvertes. Ce fût à son tour de réagir, elle se recula vivement, une main sur sa bouche, tentant de trouver les mots justes pour s'excuser une millième fois sur cet accident...Parce que ce n'était qu'un accident non ? Ses doigts glissèrent sur ses propres lèvres, choquée par ce qu'il venait de se produire, elle savait que les meilleures excuses du monde n'arriveraient pas à effacer ce qui c'était produit...Mais avait elle seulement envie de tirer un trait sur cet agréable souvenir ? Elle n'avait embrassé que deux fois des garçons jusque là, les deux premiers étaient prémédités, mais là...C'était une surprise de taille.

Déstabilisée, bouleversée, prise de panique, la rouquine s'éclipsa de la cuisine aussi vite que la lumière, oubliant son dîner qui était posé sagement sur le plan de travail, attendant d'être dévoré. Iris arriva dans le salon, attrapant son bloc de dessin qui traînait sur la table basse et elle se mit dans un coin du salon, se recroquevillant, ramenant ses jambes contre elle. Ce n'était pas une position très confortable, mais elle s'en fichait, elle aimait les espaces étroits, cela lui permettait de réfléchir plus facilement. Sortant un crayon de sa poche, elle se mit à mâchouiller le bout, son regard dénué de toute expression, son esprit volant dans des contrées lointaines. Elle posa la pointe du crayon sur la feuille de papier et se mit à dessiner avec rapidité, se mordant légèrement le bout de la langue, son regard ne quittant pas une seule seconde la feuille. La ressemblance des personnages étaient frappantes, on pouvait reconnaître les longs cheveux roux de Iris, on aurait presque pu les voir s'envoler sur cette feuille de papier. Le visage de Matthew était incroyable, reproduit dans les moindres détails, son visage proche de la jeune fille sur le dessin, sans que leurs lèvres ne se touchent, comme si ce contact était interdit. Le crayon finit par glisser des doigts d'Iris et s'écrasa au sol dans un bruit sec. Une fine larme roula sur sa joue et tomba sur le dessin, pile à l'endroit du visage de Matthew.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMer 25 Juil - 22:12

Ses yeux regardaient Iris d'une façon qu'il ne saurait déterminé, étant bien trop choqué par la situation actuelle pour pouvoir se comprendre ou pouvoir agir en conséquence. Son regard était posé dans celui d'Iris, tandis qu'il capta du coin de l'oeil le geste de la jeune femme... Mettre ses doigts sur ses lèvres. Était-elle seulement aussi choquée que lui ? Il ne pouvait pas prétendre se mettre dans la tête de la demoiselle mais était en tout cas certain que ça ne l'avait pas laissée indifférente, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens. Mais en avait-il quelque chose à faire de comment elle avait pût le prendre ? Lui, bien qu'il ne savait pas qui avait fait la démarche de poser ses lèvres sur celles de l'autre, était hautement perturbé. Il ne savait pas ce qu'il devait ou non faire, ce qu'il aurait dût dire, bref, ce qui aurait été le mieux pour tout le monde dans cette situation présente. Embrasser quelqu'un, cela lui était déjà arrivé, fort heureusement. Pendant son adolescence, un nombre non calculé bien entendu. Il était même déjà allé plus loin, mais ça faisait tellement des années que rien n'était arrivé que c'était comme si c'était la première fois. Comme si c'était des sensations qu'il découvrait pour la première fois alors que techniquement, il redécouvrait. Mais est-ce que cela devait dire qu'il était obligé d'apprécier ? Il ne pouvait pas décrire ce qui était en train de se passer en lui. Un afflux de sensations bizarres, presque inédites. Une plénitude qu'il n'avait pas ressentit depuis déjà bien longtemps, une paix qu'il avait prié pour trouver, une envie de se poser et de rester tranquille, à juste ne pas voir les minutes passer... Pendant l'espace de quelques secondes, il s'était sentit transporter, comme si ses pieds avaient décollés du sol et que des aile avaient poussés. Malheureusement, cet instant c'était trop vite brisé et les sensations qui l'accompagnaient. Maintenant, son coeur était de nouveau serré. Il battait vite, douloureusement, mais il était tellement serré qu'il lui en devenait encore plus ardue de simplement respirer, la chose la plus basique de l'être humain. Une douleur lancinante dans sa poitrine chassait la beauté du moment à grands coups de sabot, n'hésitant pas à en rajouter mentalement une couche. Matthew, quand comprendra tu qu'il est temps d'arrêter les conneries ? Tu viens de la perturber et tu ne mérites pas son attention. Vas t-en, dépêche toi. Fuis. Tu n'es bon qu'à ça, fuir et sauter dans l'océan pour noyer des problèmes. Problèmes qui reviennent dès que tu sors la tête de l'eau. Vas-y, déguerpie, tant que tu le peux encore. Tant que tu as ta raison pour te souffler la bonne attitude à avoir !
Ses yeux s'embuèrent et peut-importe si elle était ou non encore devant lui, son unique envie était de partir, de s'en aller loin de ces bêtises, de retrouver son plus fidèle ami, l'Océan. De fuir ces sensations qu'il n'avait pas le droit de ressentir ni ces choses qu'il pouvait espérer vivre un jour. Il ne méritait rien de tout ça, pas après avoir laissé tomber sa petite soeur. Pas après qu'il n'est rien fait pour protéger celle qui était presque sa vie, celle pour qui il aurait donné sa vie sans hésiter... Mais n'étais-ce pas facile de dire ça maintenant ? Par le passé, il avait prouvé avoir faillis à cette idée qu'il se faisait de lui même, se disant qu'il oserait le sacrifice, mais non, il n'eut rien fait. Et rien ne pourrait jamais lui enlever l'image de sa soeur, les yeux embués, lui disant un adieu mouillé, collé dans ses bras. Elle ne se faisait pas d'illusions, lui oui. Il espérait qu'elle gagne. Qu'elle montre à tous ces gens de quel bois elle était faite. Comment une Inwood se battait. Mais elle n'eut le temps de rien faire et tout était de sa simple faute.
Laissant les larmes couler sur ses joues librement, il prit une allure rapide pour retourner à la porte d'entrer et s'en aller, souffrant bien trop pour dire quoi que ce soit à Iris sur son départ précipité. Mais avait-il envie de lui parler ? De lui expliquer ? Alors qu'il allait pour ouvrir la porte d'un geste précipité, un petit bruit attira son attention. Tournant la tête, il vit celle qui provoquait autant de choses en lui, avec une chevelure rousse feu. Un crayon en bouche, un calepin dans les mains, genoux ramenaient contre elle dans un coin de la pièce. Il ne pût détacher son regard mouillé de cette jeune femme, ne sachant pas bien pourquoi. Il était fasciné de la voir dessiner, en fin de compte, chassant sans qu'il s'en rende compte ce besoin vital de s'en aller, de respirer, d'aller dans l'eau, de retrouver son petit monde, son petit réconfort, son besoin quotidien. Les minutes passèrent et ses yeux se séchèrent, restant malgré tout rouge et bouffis. Mais d'un coup, il eu une sorte de petit étouffement, post pleurs, qui sembla attirer l'attention de la demoiselle. Ou simplement lui faire comprendre qu'elle était espionnée, depuis de longues minutes. D'ici, il ne voyait pas ce qu'elle était en train de dessiner mais ce n'était pas grave, parce que si elle voulait lui montrer, elle le ferait. Ce qu'il ne vit pas en revanche, fût la larme.
Son regard se planta dans celui d'Iris et il ne pût pas dire ce qui sembla le convaincre de faire quelque chose ou d'amorcer un geste, mais il entra dans le salon pour s'assoir à côté d'elle. L'idée de fuir était toujours là mais une personne très sage lui avait dit qu'on ne fuyait pas éternellement ses problèmes et pour une fois, il avait décidé d'assumer celui-ci alors qu'il venait tout juste de se poser. Ramenant ses genoux à lui aussi, il regarda devant lui, au loin, le dos contre le mur, sachant pertinemment qu'il n'était pas seul et qu'Iris était à côté de lui. Alors qu'il semblait perdre son temps et qu'il faudrait peut-être mieux aller retrouver l'Océan -oui il est indécis-, il entendit de nouveau sa voix raisonner dans le salon, se répercutant contre les murs qui semblaient se jouer de lui, trouvant un réel plaisir à reproduire sa voix, lui la renvoyer dans les oreilles comme la plus haute insulte qu'il n'est jamais entendu.


"Je... J's... Em. Désolé."
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyJeu 26 Juil - 16:53

Le silence, encore le silence, toujours le silence. Pesant, glacial, lent. Les minutes s'écoulèrent, étouffantes, la faisant soupirer tandis que des larmes perlaient dans ses yeux verts. Iris se sentait seule, plus qu'auparavant. L'absence de son frère jumeau se faisait un peu plus ressentir, meurtrissant un peu plus son coeur. Elle avait envie de sentir sa présence, de sentir ses bras autour d'elle, de sentir sa chaleur réconfortante et sa voix douce murmurant que tout allait bien se passer, qu'il serait là pour elle, quoi qu'il arrive. Les doigts de la rouquine se recroquevillèrent sur le dessin tandis qu'un tremblement la parcourut. Elle aurait du mourir ce jour là dans l'océan, emportée par les flots, tombant petit à petit dans les abysses, mais il lui avait sauvé la vie, se trompant sur la personne certes, mais il lui avait quand même sauvé la vie. Ils avaient parlés, il était aimable bien que renfermé sur lui même, il était tout simplement gentil pour la folle qu'elle était. Il ne lui en voulait pas malgré ses diverses maladresses. Il était un ami, quelqu'un de proche, peut-être même trop...Ce rapide baiser qu'ils avaient échangés dans la cuisine, surtout à la façon dont il avait réagi par la suite suffisait à l'enfoncer un peu plus. Elle était perdue, embrumée ne comprenant guère ce qu'il venait de se produire. Il regrettait sûrement, il était très certainement parti bien qu'elle n'avait pas entendue la porte se claquer. La jeune femme glissa ses mains sur son visage, essuyant les larmes qui tombèrent de ses yeux en une mince quantité. Elle voulait revenir en arrière jus-qu’avant la Moisson qui fut décisive pour la famille Blackwood. Comment ses parents pouvaient ils vivre avec la mort de leurs fils sur la conscience ? Cette question restait sans réponse, elle ne comprenait pas leurs attitudes alors que elle se morfondait un peu plus chaque jour, se détruisait petit à petit comme un puzzle dont on perdait une à une les pièces pour le recomposer.

Un léger étouffement lui fit comprendre qu'elle n'était pas seule et un léger regard suffit à voir la silhouette familière qui se tenait dans l'encadrement de la porte du salon. Il était encore là, toujours là, silencieux comme à son habitude. Ses yeux croisèrent les yeux cyans nuancé de rouge, signe qu'il avait pleuré. Immédiatement, le coeur d'Iris se serra violemment, lui coupant le souffle tellement ce sentiment fût violent. Il fallut quelques secondes pour qu'elle reprenne ses esprits avant de comprendre que Matthew n'était plus en face d'elle mais bien à ses côtés, dans la même position qu'elle. Elle avait l'impression d'être revenue à la plage, sur ce rocher où ils discutaient comme seuls au monde. Un léger sourire se peignit sur ses lèvres tandis qu'elle osait poser son regard sur Matthew, son dessin posé sur ses genoux, visible. Elle fronça les sourcils lorsqu'il s'excusa, mais s'excuser de quoi ? Avait il des regrets ? Peut-être. Ça ne lui faisait rien à Iris après tout. N'est ce pas...? « Ce n'est rien. » souffla t'-elle d'une voix lointaine, son regard s'étant posé sur un bibelot quelconque de la pièce. Son coeur battait lentement, comme si il était rassuré de la présence que lui prodiguait l'homme à ses côtés. Bon sang, que lui arrivait il donc ? Après un long moment, la rouquine tourna à nouveau son regard vers Matthew qui semblait être perdu dans ses pensées. Ses yeux étaient encore légèrement rouges et sa peau pâle brillait étrangement à cause des anciennes larmes qui avaient glissées dessus. Elle se sentait mal de le voir dans cet état, en oubliant presque sa propre douleur. Avec douceur, elle tendit sa main vers lui et effaça l'une des traces de sa joue grâce à son pouce. Elle s'immobilisa, perturbée par ce qu'elle venait de faire. Non mais...Iris franchement à quoi tu penses ? murmura une voix dans sa tête. Laisse tomber. Sauf qu'elle ne le fit pas, ses doigts glissèrent sur sa joue jusqu'à atterrir aux lèvres du brun. Dans un geste inconscient, elle passa ses doigts dessus, le souvenir de ce vif baiser, ainsi que les brèves sensations qui avaient suivies, restant gravé dans sa mémoire.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptySam 28 Juil - 12:24

Il aurait dût s'enfuir, pas être intrigué par cette jeune femme qui était à présent dans son champ de vision n'est ce pas ? Ses yeux étaient embués et il ne savait toujours pas ce qu'il devait penser de ce baiser qui restait dans sa mémoire d'une façon admirable. Qui avait donc décidé de poser ses lèvres sur celles de l'autre ? Qui avait pensé à réduire l'espace qui était entre eux ? Des questions sans réponses étaient bien dans l'esprit de Matthew. Tenant la poignée d'une main, son regard était toujours posé sur Iris qui venait de faire un quelconque bruit. La petite voix dans sa tête lui disait de fuir et au moment où il allait simplement écouter, comme il avait pût le faire des centaines de fois depuis des années cette petite voix, il s'auto étouffa bien qu'il avait essayé de le contrôler pour que ça ne fasse pas de bruit : Ca lui apprendrait à pleurer tient ! Il était faible. En plus de ça, il ne savait pas être discret. N'avait-il pas tout pour plaire ? Et puis d'abord, pourquoi voudrait-il plaire, hein ? Ce n'était pas son genre. Son genre était surtout de rester collé contre un mur, fuir le monde, trouver l'océan encore plus attrayant que n'importe qui ou quoi, se fondre dans le décor, ne pas parler, bref il fallait dire qu'en fait, il était quelqu'un de tellement effacé que même sa propre mère arrivait à oublier qu'il existait, souvent... Hormis quand elle avait besoin de lui. Mais il avait apprit depuis bien longtemps à ne pas se fier à elle, ni à personne d'autre, ne comptant que sur lui et sa voix dans sa tête pour arriver aux bouts des choses qu'il désirait. Et tant qu'il ne parlait pas, il pouvait paraitre plus ou moins normal... Des fois, il avait des tics montant qu'il avait mal, ses yeux étaient dénués de toutes émotions, mais il marchait, faisait son boulot comme n'importe qui, aspirait à l'eau comme tout le monde dans son District, bref. Tout le monde savait qu'il était devenue fou suite à la perte de sa petite soeur, mais si on ne le savait pas, il pouvait paraitre aller bien... Physiquement parlant. Tout ça pour dire que son regard était posé dans celui d'Iris et qu'il ne savait pas s'en détacher. Sans même qu'il s'en rende compte, sa main avait glissé de sur la poignée, comme si son esprit lui même capitulait et qu'il ne pensait plus à s'en allait, rien qu'à rester ici près de la dessinatrice. Il avait vu les larmes glisser de ses yeux et il ne savait pourquoi, ni comment, il détestait tellement cela... Ses sourcils s'étaient froncés avant même qu'il ai le temps de comprendre que cette idée était arrivée à son cerveau. Parfois, il avait l'impression d'agir tel un automate ou un pantin et que quelqu'un tirait les ficelles pour lui car il n'avait pas cette impression d'auto gérer sa vie, de faire ses propres choix, ses propres actions... Par exemple, il s'était retrouvé assis à côté d'elle, les genoux ramenaient à sa poitrine sans même qu'il ne sache comment ou pourquoi il avait fait ça. Il n'arrivait même pas à se cerner lui même, comment pourrait-il accorder assez d'attention à quelqu'un et le comprendre, dans ce cas là ? Ce genre de choses étaient assez nouveaux pour le jeune homme. Bon, bien sur que pendant son adolescence il avait eu des amis, avait déliré, s'était énervé, riait énormément, faisait des blagues... Mais son monde avait basculé lorsqu'il avait entendu le prénom de petite soeur, lors de cette maudite moisson. Ca faisait des années qu'il n'avait ne serai-ce que plus laissé un rire passer la barrière de ses lèvres; mais à vrai dire, personne ne lui avait donné envie de rire non plus. Plutôt de pleurer... Pleurer, il savait faire. Des litres d'eau salée, il avait dût en perdre depuis ses longues années, pleurant plus souvent qu'autre chose. N'arrivant pas à passer au dessus, à réaliser que sa soeur ne reviendrait jamais et qu'il serait temps qu'il refasse sa vie, qu'il grandisse, qu'il s'amuse, qu'il vive tout simplement... N'importe qui lui dirait que ce serait ce que sa soeur pouvait espérer de mieux pour lui. Mais comment faire quand quelqu'un que l'on aime vous est retiré brutalement de la sorte ? Pour les plus faibles d'esprits, c'était une chose impossible à gérer. Et bien qu'il n'était pas faible, bien au contraire, il n'avait quand même pas surmonté la chose. C'était des choses qui pouvaient arriver, non ?
Il ne s'était pas attendu à bredouiller quelque chose d'une voix mal assurée, s'étant surpris lui même quand il avait réalisé que c'était lui qui était désolé et non un autre garçon dans la pièce. Jetant un coup d'oeil autour d'eux, il remarqua de toute façon qu'ils étaient seuls dans cette pièce et surement dans la maison et que par conséquent, il serait donc logique qu'une voix masculine soit lui et non pas quelqu'un d'autre... Il regardait toujours bien droit devant lui, comme si la télé en face était si intéressante qu'il ne voulait pas porter attention à la jeune femme. Ce n'était pas réellement ça, c'était surtout qu'il avait tellement honte, qu'il était tellement apeuré et qu'il ne savait pas ce qu'il faisait là qu'il fallait qu'il s'ancre à quelque chose pour être certain de ne pas sombrer. Par réflexe, sa tête se retourna vivement vers Iris quand celle-ci prit la parole à son tour, lui confirmant que c'était rien. Qu'est ce qui n'était rien ? Le baiser ? Le faite qu'il soit resté ? Qu'il ai réagis excessivement ? Qu'il se soit installé à côté d'elle ? Il ne savait pas de quoi elle répondait que ce n'était rien, parce qu'il ne savait tout simplement pas ce pour quoi elle avait prit ses excuses. Lui même ne savait pas pourquoi il s'excusait. Bref, son regard était donc posé sur la jeune femme, perdu, interrogatif. Avant de devenir gros comme des soucoupes, arrêtant de respirer. Les doigts de la jeune femme étaient sur ses joues, effaçant toutes traces des larmes précédentes d'un geste tendre. Un geste tendre peut-être, mais déjà un geste qui perturbait énormément Matthew. Son coeur, qui s'était calmé, recommença à battre à pleine vitesse tandis qu'il avait reprit sa respiration mais que cette dernière était rapide et saccadée. Visiblement, si il en croyait le regard qu'elle avait, elle était tout autant surprise de son geste que lui était à l'ouest complet, focalisant toute son attention et ce qu'il pouvait sur ces yeux et ce visage qui le rassurait tant. Puis les doigts continuèrent leur chemin pour finir sur ses lèvres. Lèvres qui étaient pressés contre celles d'Iris, quelques minutes auparavant. Dans un geste totalement incontrôlé, il posa une de ses mains sur les doigts de la jeune femme, ne sachant pas ce qu'il était en train de faire mais étant quasiment sûr qu'il regretterait ce qui était en train de se passer et ses propres actes. Il n'était pas prêt à assumer les conséquences de ses actes. Si acte il y avait, bien entendu...
Quelques secondes passèrent, Matthew totalement perdu par les sensations des doigts d'Iris sur lui ou encore de ses propres doigts sur ceux de cette dernière, regard animé par une certaine flamme planté dans ceux de la rouquine. Il ne la connaissait que depuis peu et elle arrivait à lui soutirer des regards emplis d'émotions, chose qui n'était pas arrivé depuis bien des années. C'était minime, jamais personne ne l'aurait remarqué, pas même lui, mais c'était pourtant réel. Mais une fois que la réalité se forma dans son esprit, il se recula vivement, butant contre un meuble, faisant cesser brutalement le contact qu'ils pouvaient avoir. Ses yeux se fermèrent violemment, appuyant un peu plus ses genoux contre lui, dans l'espoir de se sentir dans une bulle et en sécurité, comme il pouvait l'être dans l'eau salée non loin d'eux. Alors qu'il essayait de rassembler des idées et son esprit, il entendit de nouveau sa voix atroce revenir à ses oreilles, signe qu'il avait de nouveau baragouiné quelque chose. Mais ça avait tellement été soufflé vite qu'il n'était pas certain qu'Iris ai pût comprendre ce qu'il avait dit... Dans un sens, tant mieux, non ?


"Tu me perturbes..."

A peine eut-il finit sa phrase que ses yeux s'ouvrirent, choqué de sa propre audace, de ces mots qui sortaient si facilement de sa bouche alors qu'il était souvent comparé à un Muet. Avant même qu'il ai pût réagir d'une quelconque façon, il s'était retrouvé de nouveau devant Iris... N'étaient-il pas en train de jouer au jeu du chat et de la souris ? Il était placé sur ses genoux, devant Iris, la regardant d'un air qu'il ne saurait déterminé. Il avait plissé un peu ses yeux et tourné la tête sur le côté, comme intrigué par la situation présente. Ses mains finirent sur les genoux d'Iris sans aucune raison, seulement pour le plaisir d'être en contact avec elle - heureusement qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il était en train de faire, comme déconnecter, parce que sinon il aurait réellement fuit depuis déjà de longues minutes. Il avait l'impression que le temps s'arrêtait en présence de la rouquine et qu'il n'était plus le pêcheur fou, mais Matthew. Quelle étrange sensation... D'une main, il alla à son tour caresser la joue de la jeune femme, fronçant ses propres sourcils, cherchant à voir si elle avait la peau aussi douce qu'il n'y paraissait. Dans quelques secondes, quand il reprendrait le contrôle, il partirait, c'était certain, mais pour l'instant, il ne cherchait même pas à comprendre ce qui était en train de se passer, trop dans l'instant présent pour ça. Il en avait même oublié sa propre douleur.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptySam 28 Juil - 18:51



i am with you,
i will carry you through it all,
i won't leave you,
i will catch you when you feel like letting go,
'cause you're not, you're not alone.


Iris était comme déconnectée de la réalité, ses sens n'étaient plus les mêmes qu'auparavant, chacun semblant se concentrer sur l'homme qui était à ses côtés. Sa vue se perdait dans les yeux océans, son ouïe écoutait la respiration saccadée du jeune homme, son odorat respirait son doux parfum, elle avait contre ses lèvres ce goût sucré et salé et son toucher caressait la douce texture des lèvres de Matthew. Elle ne savait pas très bien ce qui était entrain de se produire, peut-être qu'elle devait arrêter les frais avant de commettre une erreur regrettable. Soudain, les doigts de Matthew glissèrent sur les siens, elle crue d'abord que c'était un geste pour retirer sa main mais au contraire, c'était un geste qui l'incitait à continuer ses douces caresses. Les yeux émeraudes de la jeune femme s'illuminaient de surprise face à ce geste anodin, surtout venant de l'étrange individu. Elle vit dans le regard du jeune homme quelque chose briller qui n'avait rien à voir avec de la tristesse ou encore de la douleur, c'était quelque chose de positif, un peu d'espoir...De...Non. C'était impensable, tout à fait inimaginable, mais peut-être pas à une éventualité à chasser d'un geste de la main. Les yeux d'Iris descendirent sur la bouche du jeune homme où étaient encore posé ses doigts, dieu, qu'elle avait envie de l'embrasser, de re goûter à ses lèvres. Son coeur battait très vite tandis qu'elle approcha un peu son visage de celui de Matthew comme hypnotisée. Soudain, le jeune homme semblait reprendre conscience avec la réalité, il lâcha la main d'Iris et recula violemment, se cognant contre un meuble, il se recroquevilla sur lui-même tandis que la rouquine posa sa main sur sa bouche dans une expression d'effarement, car oui, elle aussi s'était rendue compte de ce qu'elle avait fait. « Je...Je suis désolée...Je...Je ne voulais pas... » bafouilla t'-elle, tremblant légèrement, reprenant sa place contre le mur, enfuyant sa tête dans ses genoux pour éviter tout regard avec Matthew.

Quelques minutes s'écoulèrent, les plus longues de sa vie. Si elle avait souhaitée qu'il reste précédemment, là elle voulait qu'il s'en aille, qu'il quitte la pièce, sa maison, ses pensées et son coeur...La jeune femme poussa un soupire exaspéré semi-étouffé, voulant revenir en arrière, sur cette place du marché, quittant de suite le brun après lui avoir donné son portrait...Tout aurait été plus simple, beaucoup plus simple. Tu me perturbes... La voix de Matthew résonnait dans la pièce, faisant relever la tête à la rouquine qui tourna son regard vers lui, les yeux grands ouverts, totalement prise au dépourvue. « Désolée... » dit-elle d'une petite voix timide, détournant le regard pour éviter de se noyer à nouveau dans ses yeux envoûtants. Elle entendit un léger bruit d'étoffes, relevant la tête pour voir l'origine de celui-ci, elle fut tétanisée lorsqu'elle vit que le brun se tenait à genoux devant elle. Le coeur d'Iris dansait la salsa dans sa poitrine, sa gorge était sèche et son cerveau semblait tourner au ralenti. Les mains de l'homme se posèrent alors sur ses genoux, électrisant son corps entier, ses joues devinrent très chaudes tandis qu'elle resta immobile, le souffle coupé par tant d'audace de sa part. La main de Matthew vint glisser sur sa joue, caressant sa peau pâle, rendant sa respiration hachée. Elle n'osait pas bouger de peur que le contact ne se brise car pour la première fois depuis quelques années, Iris se sentait bien, rassurée, en paix avec elle-même. Ses paupières se fermèrent sous les caresses tandis qu'une de ses mains se glissa avec maladresse sur celle de Matthew, posée sur son genou. Mais quelque chose la perturba, les doigts disparurent de sa peau, elle ouvrit les yeux et vit dans son regard que cela l'avait trop perturbé, qu'il allait fuir, partir, ne plus revenir...Le coeur de la jeune femme se serra tandis qu'elle attrapa ses mains dans les siennes. « Ne...Ne pars pas... » dit-elle sur un ton suppliant, ses yeux reflétant une certaine douleur. Elle relâcha les mains de Matthew et alla dans ses bras comme elle l'avait si souvent fait ces derniers temps, elle entoura maladroit la taille du jeune homme de ses fins bras, se serrant contre lui, son coeur battant contre le sien. « R...Reste Matthew...Je...J'ai besoin de...Que tu sois là...S'il te plaît...» souffla t'-elle dans un murmure avant de poser son front contre son épaule, ravalant un sanglot.


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Matthew J. Inwood

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Matthew J. Inwood


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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyDim 29 Juil - 10:06

Le jeune homme, fort heureusement, n'avait pas vu le geste qu'avait amorcé Iris pour l'embrasser de nouveau. Parce que sinon, il se serait s'en doute enfuit encore plus vite que prévu, trop apeuré pour rester dans la même pièce que celle qui... Qui.... Qui quoi ? Le faisait se sentir vivant ? Lui faisait comprendre qu'il n'était pas seulement bon à souffrir la mort de sa soeur mais qu'il y avait autre chose ? Lui faisait ressentir des choses dont il n'avait pas l'habitude ? Des choses bizarres ? Celle qui arrivait à lui faire oublier qui il était, ce que les gens pensaient de lui ? Qui lui coupait le souffle d'un regard ? L'intriguait ? Il y avait tant de choses qui pouvait qualifier la Gagnante d'une édition, aux yeux de Matthew... Encore faudrait-il qu'il accepte tout ça et ces changements aussi soudains que bons à prendre... Ce n'était sûrement pas trop tôt, qu'il retrouve un brin de raison. Mais c'était donc elle, sa raison ? Il aurait bien pût courir après pendant des années, alors, si finalement c'était une jeune fille, encore une gamine même pas éligible à la moisson lors de la mort de sa soeur. Subitement, alors qu'il avait reprit pied avec la réalité, il s'était reculé, comme frappé par l'instant présent. Sa proximité avec la demoiselle, le fait qu'il sente son coeur s'affolait dès que la jeune femme l'approchait, le touchait, posait son regard dans le sien, le fait qu'il... Aimait ça, finalement ? Il se donna une gifle mentalement. Comment pouvait-il penser ainsi ? Le fait de buter contre le meuble lui fit reprendre conscience de qui il était, ce qu'il allait et pouvait devenir et que tout ça ne devait pas inclure Iris. Pourquoi devrait-il l'inclure dedans ? Ses projets étaient faits depuis déjà longtemps, bien que légèrement fou, il avait une ligne à laquelle il pouvait se tenir pour avancer. Bien sûr que cette ligne était bancale, semée d'embûches, bifurquait à certains en droit, mais sommairement, il savait que c'était sa ligne de conduite.. Et qu'il était en train de déborder sur les limites, là. Même de beaucoup. Il ne pouvait pas se permettre d'intégrer Iris dans la ligne interminable de sa pauvre petite vie, il ne pouvait pas lui souhaiter ça... Ses yeux s'exorbitèrent, autant par les gestes qu'ils avaient pût avoir que par ses pensées. Depuis quand est-ce qu'il avait ne serais-ce que l'idée de la faire entrer dans sa vie, d'une quelconque manière que ce soit ? Ses yeux croisèrent honteusement ceux de la rouquine lorsqu'elle s'excusa... Si seulement elle savait ce qu'il pourrait penser et qu'il était sûrement celui qui devrait s'excuser des deux ! Mais que ne voulait-elle pas ? S'approcher de lui ? Ses sourcils se froncèrent alors qu'il était en train de se dire que jamais personne ne l'y avait obligé et que si elle ne le souhaitait pas, elle n'avait qu'à pas le faire. Et puis elle évita son regard et lui même partit dans ses pensées, se battant avec lui même pour réussir à comprendre ce qui était en train de lui arriver. Sa respiration saccadée dès qu'elle le touchait, l'approchait, son coeur qui dansait dans sa poitrine dès que son regard croisait le sien... La seule explication possible était qu'étant donné qu'il n'ait pas l'habitude d'avoir des gens qui s’intéresse à lui, ça devait obligatoirement lui faire quelque chose quand c'était le cas. Non ? Et si ce n'était pas ça, qu'est ce que ça pourrait donc bien être ? Il préféra ne pas s'aventurer sur ce chemin là et quand il reprit conscience, il était devant la jeune femme, mains sur les genoux de cette dernière. Juste avant ça, il savait qu'il lui avait dit qu'elle le perturbait et qu'est ce que ça pouvait être vrai ! Il s'en mordait la lèvre inférieur, tellement ça le torturait intérieurement. Mais à son désolé, il avait froncé les sourcils sans même s'en rendre compte, se demandant bien pourquoi elle pouvait être désolée de nouveau. c'était bizarre. Il ne l'avait pas lancé dans ce sens là pour qu'elle soit désolée, très loin de là... Enfin, il pensait bien qu'il était à milles lieux de ça à ce moment là.
Sa main se retrouvait sur la joue de la jeune femme, caressant sa peau, jugeant que finalement elle était bien aussi douce que ce qu'il y paraissait et pour autant, n'arrivait pas à l'enlever pour l'instant du moins. Quelle sensation bizarre, agréable. Les yeux d'Iris se fermèrent et il pût la contempler un peu mieux, fronçant les sourcils, comme pour capturer cette instant dans sa mémoire, dans les moindres détails. Seulement, quand il sentit la main de la jeune fille s'aventurer sur la sienne, il se sentit apeuré de nouveau, se demandant bien ce qui était en train de se passer, pourquoi il faisait ça, comment il en était arrivé là et avait un besoin énorme de faire le point. Doucement, il enleva sa main de sur le genou de cette dernière ainsi que sur sa joue et s'était déjà relevé, voulant fuir au loin, trouver la sérénité de l'eau. Matthew avait voulu croiser le regard d'Iris avant de partout, ce qui avait sûrement couru à sa perte : Si il était partit sans regarder derrière lui, la scène présente ne serait jamais arrivée. Et il n'aurait pas de nouveau été plus que perdu. En effet, la jeune femme venait de lui attraper les mains en le suppliant de ne pas partir. Ses yeux semblaient si douloureux en cet instant qu'il en resta paralysé. Il ne savait pas comment réagir, comment faire, comment partir. Il avait besoin de partir... Matt' fût reconnaissant envers la jeune femme quand elle lui lâcha les mains, mais avant qu'il ait pût de nouveau amorcer un geste pour s'enfuir, car c'était la pensée primaire qui lévitait dans sa tête, il l'eut dans ses bras, comme si c'était devenu une habitude. Il eut les yeux qui s'ouvrirent en grand, surpris, ne sachant que faire. Elle le serrait contre lui, comme si il était sa bouée de sauvetage et que pouvait-il faire à ça ? Il ne pouvait plus partir. Il était lié à elle, finalement, d'une certaine façon. Et l'avoir tout contre lui l'apaisait sans qu'il ne sache comment ou pourquoi, ayant du mal à réaliser ce qui se passait encore, comme si c'était trop flou dans son esprit pour que ça fonctionne. Comme pour prouver qu'il pensait finalement à elle avant de penser à sa propre peur, il passa ses bras autour d'elle, restant ainsi pendant de longues minutes, son coeur battant doucement, comme apaisé. Ses yeux s'était fermés pendant que son menton était posé sur la tête d'Iris, qui semblait refouler des sanglots. Sans même s'en rendre compte, sa main commença à faire des vas-et-viens doux et peu insistant sur le dos de la Gagnante, comme pour la calmer, la berçant légèrement du temps que sa peur était encore effacée.


"Je... J'ai... Peur, Iris..."

Cette phrase avait était un murmure, une phrase qu'il s'était dites dans sa tête, ne voulait pas du tout la dire à voix haute. Cependant ça avait été dit et il ne s'en sentait que mieux, finalement. C'était bizarre, pourquoi lui avouait-il qu'il avait peur ? Parce qu'elle l'avait supplié de rester et qu'il sentait comme si il pouvait lui dire ce qu'il ressentait ? C'était possible. Il ne savait pas du tout quoi penser, tout était confus dans sa tête et la présence de la rouquine contre lui ne faisait rien pour l'aider à penser rationnellement. Ca faisait si longtemps qu'il n'avait eu personne aussi proche de lui, coller à lui... Hormis bien sur, Iris dans ses bras à la plage, ou sur la place du marché après sa crise. Ca semblait réellement être une habitude... Une habitude pas si désagréable que ça, à y regarder de plus près, si jamais il devait être sincère. Mais la peur était en train de prendre le dessus et son coeur s'accéléra de nouveau, il respirait vite, ses mains devenaient moites... Il avait l'impression d'étouffer et ne savait pas quoi faire pour se calmer.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyDim 29 Juil - 23:21

Tellement d'émotions envahissaient le corps d'Iris depuis qu'elle avait, à nouveau, trouvée refuge dans les bras de Matthew. Tantôt mitigée, tantôt rassurée, tantôt angoissée par cet avenir incertain qui se dessinait à l'horizon. Une chose était sûre, l'homme n'était plus un étranger, il était devenu en l'espace d'une journée beaucoup plus qu'un simple ami, il était une présence réconfortante, un calmant contre cette effroyable douleur qui depuis quelques années la poursuivait comme une ombre. Iris se sentait apaisée pour l'instant, même si quelques larmes s'échappaient des yeux émeraudes pour s'écraser sur le long manteau noir de son ami. Elle était honteuse d'en quelques sortes "pleurnicher" sur son épaule mais depuis la mort de son jumeau, elle n'avait eu personne à qui parler, qui pouvait comprendre ce qu'elle endurait. Ses parents continuaient de vivre leurs vies ce qui agaçait le plus souvent la rouquine qui s'enfermait dans sa chambre et dessinait inlassablement le visage de son tant aimé frère. Iris n'avait aucun amis proches et les rares qu'elle avait pu avoir l'avait laissée sur le côté à cause de ses crises de folies. Il n'y avait au final qu'elle-même et ses pensées à attendre que la vie suive son court...Et puis il y eu la plage, ses envies suicidaires et lui qui lui avait sauvée la vie, lui donnant en quelque sorte une seconde chance. Il partageait sa douleur, elle avait l'impression de voir son reflet dans un miroir lorsqu'elle plongeait son regard dans le sien, ses mêmes yeux éteins, lassés de l'existence. Ils se ressemblaient tellement que cela en devenait troublant, attirant...La rouquine se serra un peu plus contre Matthew, s'agrippant à ses vêtements, presque désespérément. Elle sentit les bras de Matthew l'entourer, son menton posé contre ses cheveux, une de ses mains caressant doucement son dos comme pour la réconforter. Son coeur n'arrêtait pas de tambouriner contre sa poitrine, menaçant de sortir à tout instant, cependant, Iris se sentait apaisée contre le brun, comme si toutes ses craintes s'étaient envolées d'un coup de baguette magique. Elle ne pouvait plus prétendre que Matthew n'était qu'un élement passager de son existence, car elle savait que c'était plus que ça, même si elle peinait encore à se l'avouer à elle-même.

Le silence qui s'était installé fut rompu à nouveau par la voix du jeune homme. Il avait peur. Cela surpris la jeune femme qui se détacha un peu de lui, juste assez pour pouvoir poser son regard sur le visage de Matthew qui semblait décontenancé et un peu dépassé par la situation. Elle aussi avait peur, peur de se laisser aller, de voir cet apaisement voler en éclat, peur de cet avenir brumeux...« J'ai peur aussi... » dit-elle d'une voix tremblante, resserrant son étreinte comme pour le réconforter, le rassurer du fait qu'il n'était pas seul, qu'elle était là pour lui, tout comme lui était là pour elle. « Mon coeur bat tellement vite...Quand tu es là... » pensa t'elle à voix haute avant de se rendre compte de sa bourde. Ses joues prirent feu et elle afficha un air de mal être, se massant la nuque face à cette révélation involontaire. Elle avait relevée son visage pour pouvoir s'extraire plus facilement des bras de Matthew, sauf que celui ci se retrouva à nouveau face à celui du jeune homme. Ses yeux s'ancrèrent dans les siens, son souffle se mêlait au sien, son coeur battait à tout rompre tandis que son cerveau restait bloqué sur cette unique pensée: L'embrasser. Goûter de nouveau à ses lèvres, se perdre dans ses bras, ne plus penser à rien d'autre que lui. Son corps semblait être d'accord avec sa tête et c'est ainsi que ses lèvres se retrouvèrent à nouveau contre les lèvres du jeune homme, glissant sur les siennes avec douceur, cherchant un contact quelconque avant qu'elle ne l'embrasse vraiment cette fois, capturant ses lèvres avec les siennes.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyLun 30 Juil - 16:19

Son souffle se faisait saccadé, ses mains s'était resserrées sur le tee shirt de la jeune fille, en bref, Matthew commençait à paniquer. Le réconfort qu'il souhaitait apporter à Iris avait momentanément fait disparaitre tout ça, mais il fallait dire qu'il ne savait pas comment faire pour le combattre à long terme. Ses pensées étaient en train de s'accélérer dans sa tête, ainsi que des images défilaient à toutes vitesse devant ses yeux maintenant clos. Et malgré tout ça, joindre deux pensées relevait de l'impossible. Le brun était de nouveau en train de se battre contre lui même, essayant par tous les moyens possibles de se calmer et d'être là pour la demoiselle qui semblait tant avoir besoin de ses bras et de sa présence, subitement. C'était assez inédit aux yeux du jeune homme, mais il ne doutait pas un instant que c'était aussi bizarre pour la gagnante. Ses mains s'étaient mises à trembler et il commençait à se sentir défaillir, comme si la terre s'était ouverte sous ses pieds, le laissant tomber dans un trou béant, infini. Jusqu'au moment où il retrouva le chemin, suivant la voix d'Iris. Il se calma presque instantanément alors que son regard absent était étrangement posé dans celui de la jeune femme... Ses bras étaient toujours autour d'elle et finalement, l'idée de les enlever s'était échappée loin de lui. Il ne savait pas comment elle pouvait faire ça, mais elle avait le don de lui faire oublier qui il était, sa douleur, son besoin constant de fuir, ses insécurités... Bien sur, tout ça en faisait naître d'autres mais sur le coup, il se croyait presque normal, comme si ces années à ressasser la mort de sa soeur avaient juste étaient des années pénibles, attendant la lumière du bout du tunnel. Chose qu'il avait l'impression d'apercevoir, avec la jeune femme dans ses bras, au moment actuel. Comme si la fin de son agonie était proche... Pour autant, il se doutait qu'une fois qu'elle ne serait plus là, qu'elle l'aurait abandonnée et qu'ils feraient comme si rien ne s'était passé et que tout allait bien dans le meilleur des mondes, il re sombrerait encore plus dans la solitude, la douleur et l'enfermement sur lui même. C'était une évidence. Ou alors, sans parler aussi dramatiquement et catégoriquement, le simple fait de se dire qu'ils ne passeraient de toute façon pas leurs temps toujours ensembles même si tout pouvait se passer correctement dans le meilleur des mondes semblait raviver un fond de douleur en lui. Mais que se passait-il dans son esprit ? Que devait-il comprendre ? Parfois, il rêvait d'avoir un auto décodeur pour arriver à mieux se comprendre.
Alors qu'elle venait de lui avouer qu'elle aussi avait peur, il ne savait pas quoi penser. Lui avait peur de l'effet qu'elle avait sur lui. De ce que ça pouvait signifiait, de ce qui était en train de se passer, de simplement pourquoi il était resté ici à la garder dans ses bras avec ce sentiment de sécurisant et l'envie de la réconforter. Mais elle, de quoi avait-elle peur ? Des mêmes choses que lui ? Avant même qu'il ait pût penser encore plus loin que ça, elle reprit la parole, le scotchant sur place. Ses sourcils s'étaient de nouveau froncés. Qu'est ce que c'était censé signifier, ça ? Son coeur battait vite quand il était là ? Il aurait pût largement répondre un "Le mien aussi fait la même chose quand tu es là, au point que ça en fait mal. Mais dans un sens, c'est tellement bien parce que ça me fait voir que mon coeur n'est pas éteins et qu'il peut toujours battre pour quelque chose ou quelqu'un." Mais dire ça, ça rimerait à quoi ? Déjà, de 1) ce n'était pas du tout son genre de se dévoiler de cette façon et il trouvait que c'était vraiment très personnel, à contrario, même si Iris savait l'essentiel sur lui puisqu'il n'y avait pas grand chose à savoir, mais du moment que ça touchait aux sentiments, il en était presque un gros rustique. De 2) il ne parlait pas assez pour sortir une tirade du genre et de 3) le visage d'Iris si proche du sien lui faisait tout oublier, même qui il était, ce qui faisait qu'il bafouillerait surement de nouveau et ce n'était pas géniallissime. Elle avait une beauté à lui couper le souffle, avec ses joues rouges. Mais suite à cette pensée, il plissa ses yeux, se tapant mentalement, essayant de se marteler un "Pars. Tu pars, tu fais ce que tu veux; mais tu arrêtes de penser comme ça.".
Mais l'envie était très loin d'y être. Son coeur battait la chamade aussi, son souffle s'était fait court, rapide, saccadé, ses pensées n'arrivaient de nouveau plus à être cohérente et il était perdu dans les yeux de sa vis-à-vis, étant comme paralysé, voué à rester là, la regardant de cette façon... Du moins c'était ce qu'il aurait pensé. Avant que les lèvres de la rouquine se reposent sur les siennes, d'un simple petit baiser, comme pour tâter le terrain. La douceur des lèvres de la jeune femme, il pouvait encore plus l'apprécier ce coup-ci. Le gout qu'elles avaient, aussi. Alors que ses yeux se fermèrent, la jeune femme sembla vouloir plus, l'embrassant réellement, sans condition. Sans même réfléchir, il répondit, automatiquement, comme dans un besoin irrationnel de sentir sa bouche contre la sienne. La tenant toujours dans ses bras, il ne se rendit même pas compte qu'il resserra un peu l'étreinte, comme pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir, qu'elle ne le laisse pas de nouveau seule avec cette peur, avec cette douleur, avec cette vie morne et sans intérêt. Il ne savait toujours pas ce qui se passait dans sa tête, mais tout ça semblait irréel. Comme si c'était un rêve, de nouveau.
Mais tout avait une fin, n'est ce pas ? Même le plus agréable des moments se doit de finir un jour. Et c'était ce qui arriva avec ce baiser, avec ces sensations bizarres et grisantes qu'il avait pût ressentir pendant quelques secondes, endormant cette envie de capturer de nouveau ces lèvres dans les siennes. Ses yeux se fixèrent dans ceux de la dessinatrice alors qu'il tenta un petit sourire. Microscopique, tiré du bout des lèvres, mais un sourire, tant qu'il se sentait toujours bien. Du moins, légèrement mieux... Mais ça s'estompa bien vite, ça aussi. Ses yeux se vidèrent de toutes lumières de nouveau et bien que tout son être lui hurlait de s'en aller, il restait là, les bras ballotant le long de son corps puisqu'ils avaient glissés le long du corps d'Iris une fois la réalité reprenant pied. Il ne savait pas ce qu'ils devaient faire à présent. Si il devait partir, si il pouvait la ré-embrasser, si ils allaient rester là éternellement à se fixer dans les yeux alors que ses joues s'étaient légèrement empourprées malgré tout... Que de questions qui n'en finissait pas. Mais avant qu'il ait eu le temps de penser autre chose, il venait de voler un baiser à Iris. Posant doucement ses lèvres sur les siennes, fermant les yeux, puis se reculant de nouveau, comme si le contact venait de le bruler... Ou qu'il réalisait simplement qu'il s'était bêtement attaché à elle alors qu'il ne la connaissait pas. Qu'elle était sûrement bien plus qu'une amie dans sa tête... Et que c'était ce pourquoi son esprit essayait de le protéger depuis tout à l'heure, bien qu'il n'écoutait pas et n'en faisait qu'à sa tête.
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J. Iris Blackwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMar 31 Juil - 9:28

Ses lèvres dansaient une valse incessante avec les siennes, n'arrivant pas à se séparer d'elles, demandant un contact encore et encore. Iris aurait pu restée des heures accrochée à ses lèvres divines, douces, tendres. Les sensations qu'elles ressentaient dans son corps étaient indéfinissables, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentie cette flamme vive qui s'emparait d'elle entièrement, cela faisait trop longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi vivante. Lorsqu'elle sentit que Matthew répondait à son tour à son baiser, cela la surpris avant qu'elle ne s'abandonne totalement, ses doigts glissant dans ses cheveux bouclés, approfondissant le baiser. La rouquine sentit son corps plus proche du sien, mais ce détail ne la perturba aucunement, elle continuait de danser avec ses lèvres, ses doigts se baladant dans ses cheveux et sur sa nuque, lorsque finalement cet échange prit fin, elle avait l'impression qu'il s'était écoulé des heures et elle fut même surprise de voir encore les rayons du soleil traverser la fenêtre du salon. Une certaine gêne passa dans son regard, étonnée d'avoir eu l'audace de l'embrasser pleinement, était-elle démente à ce point ? Était-ce sa folie qui l'avait poussée à agir ainsi ? Peut-être que oui ou bien peut-être que non, que c'était justement sa raison qui l'avait poussée à agir. Tout était confus dans son esprit mais lorsqu'elle posa son regard dans celui de Matthew, son cerveau se déconnecta à nouveau de la réalité. Il avait l'art de lui faire perdre pieds, de la pousser dans ses derniers retranchements. Elle prit le temps d'observer le visage du jeune homme, ses lèvres étaient légèrement gonflés, ses yeux étaient illuminés, son souffle soufflait doucement sur le visage de la rouquine. Ce qu'elle vit par la suite semblait presque un miracle, les lèvres du brun s'étirèrent doucement comme pour tenter de former un sourire qui disparu cependant bien vite de ses lèvres. Iris cligna des yeux, gardant ce léger détail dans un coin de ce mémoire pour le reproduire plus tard sur une feuille de papier, c'était hallucinant comme il arrivait à lui donner de l'inspiration, était-il devenu sa muse ? Un fin sourire était apparue également sur les lèvres de la rouquine mais l'attitude de son ami sembla changer, cette petit lueur dans son regard s'effaça subitement, elle sentit les bras de Matthew glisser le long de son corps et cette chaleur réconfortante qu'elle avait ressentie quelques secondes auparavant n'était plus là, il n'y avait juste de cette sensation glaciale et de vide. Elle était perdue, son regard allant de gauche à droite, cherchant un moyen de fuir cette situation.

Au moment où elle s'y attendait le moins, il lui vola un baiser, lèvres contre lèvres, contact qui fut éphémère. Un frisson la parcourut entièrement, tandis qu'elle affichait un air ahuri, prenant conscience de ses actes, de tout ce qu'il s'était passé depuis qu'elle avait croisée Matthew sur la place...Elle se recula un peu, se relevant alors, ramenant ses bras contre elle, cherchant quelque chose à dire, quelque chose à faire. Ses yeux se reposèrent sur la silhouette du brun qui s'était relevé à son tour. Iris fit taire cette envie de l'embrasser, de presser à nouveau son corps contre le sien de se noyer dans son regard océan, ce n'était pas une bonne idée, vraiment pas, elle devait cesser ça de suite. La jeune femme posa son regard ailleurs tentant de ne pas dévier son regard à nouveau sur le visage du jeune homme. Il était peut-être temps qu'il parte après tout, ses parents n'allaient pas tarder à rentrer et dieu seul sait quelles seraient leurs réactions en voyant un parfait inconnu dans le salon en sachant que la demoiselle n'avait eu aucun contact amitieux depuis de longues années. Iris ne put s'empêcher de reposer son regard sur Matthew et s'avançant de quelques pas, elle posa un baiser au coin de ses lèvres, baiser d'au revoir avant de se reculer à nouveau de peur de déraper une nouvelle fois.
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Matthew J. Inwood

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MessageSujet: Re: Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris Said to you that we would be of bad company ? - PV Iris EmptyMar 31 Juil - 11:12

Elle se recula et le regard de Matthew se fit blesser. Bien sur qu'il s'y attendait. Pourquoi cela l'étonnait-il, au final ? Mais l'idée même qu'il la repoussait finalement autant le décevais de lui même, lui serrait le coeur, ne lui permettait pas de réfléchir correctement. Bien sur qu'ils venaient de s'embrasser, bien sur qu'il voulait recommencer et en y regardant bien c'était elle qui avait amorcé le geste, posant ses lèvres sur celles du jeune homme. Mais... Il était presque sûr qu'elle ne s'en était pas rendue compte, que ça avait été plus fort qu'elle et que le fait qu'il se laisse aller, qu'il pose ses lèvres sur les siennes simplement, rapidement, lui volant un baiser, l'avait dégoutée et qu'il devait s'en aller. Partir avant de se rendre compte à quel point il ne pouvait pas avoir de personnes pouvant l'apprécier. Partir avant de sentir son coeur se briser en bien des morceaux, par la déception et le mal que ça lui ferait si il en arrivait à comprendre qu'Iris ne voulait finalement pas de lui dans sa vie. Penser comme ça était irrationnel, c'était certain, mais il avait peur. Si peur que n'importe quoi pourrait prendre le dessus, il y croirait. C'était étrange et vraiment désagréable, comme sensation.
Partir. Si quelques minutes auparavant, la seule pensée qui restait dans sa tête était de la serrer contre lui et de l'embrasser comme si il en avait besoin pour vivre, appréciant le contact et le goût des lèvres d'Iris, son cerveau lui hurlait de s'en aller à présent.. Et il était tenté de l'écouter, de capituler, de s'en aller, de fuir loin de ces pensées désagréables. Il se sentait de nouveau mal. Il ne savait pas ce qu'il avait fait, mais la douleur reprenait sa place, comme si elle avait besoin de marquer son territoire... Elle le fit cligner des yeux plusieurs fois consécutives pendant que ses doigts agrippèrent son propre tee-shirt, tentant désespérément de se calmer, de respirer calmement pendant que son regard était posé dans celui de la rouquine. Il ne savait pas ce qu'il faisait encore là et ses pensées le poussèrent tellement qu'il fit un pas vers la porte, même si son regard était toujours ancré dans son vis-à-vis. Douloureux, peiné. Aucuns mots ne furent prononcés, mais y en avait-il seulement besoin ? Non, il ne pensait pas. Le regard fuyant de la gagnante voulait sûrement tout dire.
Alors qu'un soupir excédé, détestant ses pensées autant qu'il se détestait lui même, il fût surprit. Agréablement, mais surprit. Comme si Iris avait pût capter ses pensées idiotes, son besoin de s'en aller, elle lui posa un baiser sur la commissure des lèvres. Alors, elle n'était donc pas dégoutée par lui même ? Elle était perturbée, autant que lui l'était par elle ? Si seulement ça ne pouvait qu'être ça... Il se sentait bizarre, nauséeux, ne sachant pas ce qu'il devait faire. Perdre ses repères, ses habitudes, son savoir-vivre, ce n'était pas facile tous les jours. Si seulement il était moins fou et un peu plus sociable : Il ne savait pas comment faisait Iris pour le supporter, malgré tout. Avec sa folie, avec ses incertitudes et le faite qu'il était plus souvent paumé que sachant ce qu'il faisait. Mais il savait juste qu'à ses yeux, supporter Iris n'était pas difficile. Bien sur qu'elle faisait des crises et qu'il ne savait pas ce qu'il devait ou non faire, mais dans le restant du temps, il n'avait qu'à poser son regard sur elle pour être apaisé; Et l'effet qu'elle avait sur lui pouvait gagner toutes les batailles... Contre la douleur, contre les insécurités, contre la peur... Il fallait juste y laisser le temps, il avait bien remarqué ça, même si il ne la connaissait pas réellement.. Ils étaient tous les deux secrets, finalement. Elle ne connaissait que les grandes lignes et lui de même...
Secouant sa main énergiquement, pour lui faire comprendre qu'il s'en allait, il passa la porte et sentit d'un coup de nouveau enclin à la douleur, au faite qu'il était perdu et qu'Iris ne serait simplement pas là pour tout remettre en ordre d'un seul petit regard. Ce qu'on peut vite s'attacher aux gens, quand même... Sortant, il se dirigea vers chez lui, perdu dans les vagues de son inconscient. Arrivé chez lui, il posa le pain qu'il avait reprit devant sa mère, sans même lui accorder un regard, ne l'écoutant pas râler car il n'était pas tout de suite rentré après avoir fait l'achat demandé, bref, il était presque certain que les potins lui apprendrait qu'il était avec une jeune fille, Gagnante d'une Edition, folle elle aussi. Montant dans sa chambre, se plaçant sur le rebord de sa fenêtre, il se perdit dans la contemplation de l'océan qu'il voyait d'ici, minimement.
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